La surconsommation, les habitudes alimentaires déséquilibrées et excessives ont un impact désastreux sur la biodiversité !
La baisse de la qualité nutritive des aliments :
Du côté de la production des végétaux, la culture conventionnelle et intensive a fait baisser la qualité nutritive des légumes, des fruits ainsi que des céréales constamment depuis 70 ans. Ce type de culture vise à faire pousser “des plantes plus grandes plus vite” et elles n’ont pas le temps d’absorber tous les nutriments des sols, qui sont par ailleurs appauvris, épuisés, voire détruits par l’utilisation de pesticides et engrais à outrance.De nombreux fruits, légumes et céréales cultivés aujourd’hui contiennent moins de protéines, de calcium, de phosphore, de fer, de riboflavine (ou vitamine B2) et de vitamine C que ceux qui étaient cultivés il y a plusieurs décennies”, peut-on lire dans un article du National Geographic en 2022, qui se base sur les constatations de professeurs et scientifiques de l’université de Washington à Seattle.
National Geographic
Cette diminution varie en fonction des nutriments et du type de fruit ou de légume. Ces diminutions d’apports en nutriments sont encore plus impactantes dans une société qui fait de plus en plus la part belle à l’alimentation végétale. Elles ont également un impact sur la viande qui devient aussi moins nutritive, en répercussion de la nourriture fournie aux animaux d’élevage.
Produire en masse au prix de la qualité nutritive !
Selon les experts, les fruits, légumes et céréales bio complètes restent les aliments les plus sains. Cependant, les consommateurs ne reçoivent peut-être pas les nutriments attendus de cette alimentation et le risque est grand que certaines populations, notamment aux revenus plus faibles ou chez les femmes avec l’apport en fer, développent des carences de certains nutriments ou soient moins protégées de certaines maladies chroniques par une alimentation saine et nutritive.
Les racines des plantes vont puiser les nutriments dont nous avons besoin dans les sols. Plus elles vont profondément et plus elles permettent à la plante de capter les différents nutriments qui nous sont nécessaires. Or, les sols épuisés par les techniques humaines de ces dernières décennies de production de nourriture rendent nos sols compacts, font descendre et s’échapper nos minéraux dans les profondeurs des sols où les racines ne peuvent plus aller et finissent dans nos cours d’eau où ils les polluent.
Depuis les années 1950, la teneur des sols en nutriments et en humus, l’engrais naturel des plantes, a baissé d’un tiers”, selon les observations du GisSol, un Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Sols (partenariat de recherche) de l'INRAE.
INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement)
Selon Lydia et Claude Bourguignon, ingénieurs agronomes et biologistes des sols, c’est même la moitié de la matière organique qui a été perdue en 50 ans, en passant de 4% à moins de 2% dans les sols.
Anéantissement de la vie du sol et des micro-organismes :
Les nutriments et l’humus découlent de la vie du sol et des microorganismes qui y vivent et permettent aux plantes de se nourrir. Pourtant, ils disparaissent à cause des traitements chimiques.
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