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L’impact écologique des huiles végétales
Les huiles végétales

L’impact écologique des huiles végétales

17 novembre 2025
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Graisses animales ou huiles végétales pour l’écologie ?

Un constat s’impose : toutes les graisses animales et tous les produits issus d’élevages dépendant des monocultures intensives de céréales (blé, maïs, triticale,…), de légumineuses (soja,…) ou encore d’huiles végétales pour nourrir les animaux représentent un véritable problème écologique.

Pour produire cette viande, ces produits laitiers et ces graisses, il faut consacrer d’immenses surfaces agricoles à des cultures destructrices de biodiversité, qui anéantissent la faune et la flore sauvage, appauvrissent la vie des sols et polluent durablement l’environnement. À cela s’ajoute l’impact direct des élevages eux-mêmes, où les animaux sont confinés dans des espaces restreints, déconnectés des cycles naturels, privés de leur rôle essentiel dans la symbiose entre le végétal et l’animal. Une symbiose qui constitue pourtant la base de la vie terrestre.


Les conséquences écologiques de cette production animale sont encore plus lourdes que celles des monocultures d’huiles végétales. Pour obtenir de la viande et de la graisse issues du porc, du canard ou des produits laitiers, il faut d’abord cultiver d’immenses quantités de céréales, de maïs ou de soja destinés à leur alimentation. L’animal devient alors un simple intermédiaire qui transforme, au prix d’un lourd impact énergétique, les monocultures végétales en graisses animales. Diana Rodgers et Robb Wolf rappellent dans leur ouvrage Sacred Cow: The Case for (Better) Meat que ce modèle de détour repose sur une logique profondément inefficace, puisque plusieurs kilos de végétaux cultivés de manière intensive sont nécessaires pour obtenir un seul kilo de chair ou de graisse animale. Un tel système ne fait pas disparaître les impacts écologiques mais les déplace et les amplifie, en combinant la déforestation, la perte de biodiversité et l’épuisement des sols dus aux cultures, avec les pollutions et les émissions massives propres à l’élevage industriel. Ce cumul d’effets destructeurs accélère l’érosion des écosystèmes, entraîne la disparition des insectes pollinisateurs, provoque la raréfaction des oiseaux et accentue le déclin de la vie microbienne des sols, pourtant indispensable à leur fertilité. C’est pourquoi les produits animaux issus de ces filières dépendantes des cultures, et donc les graisses qui en proviennent, devraient être fortement réduits si l’on souhaite réellement limiter notre impact sur la planète.


Faut-il en conclure que les huiles végétales constituent une alternative écologique ? La réponse est clairement non. Non seulement leur profil lipidique est moins équilibré et moins adapté à nos besoins physiologiques que celui des graisses animales, mais surtout leur production repose elle aussi sur des monocultures massives et destructrices.


Existe-t-il alors une source de graisses véritablement vertueuse pour l’environnement ? Oui, si l’on revient au modèle ancestral de la co-évolution entre le monde animal et végétal. La viande et les graisses issues d’animaux nourris exclusivement à l’herbe dans des pâturages naturels, comme le bœuf et le mouton, offrent des avantages écologiques incontestables et inégalables. Ces systèmes de polyculture-élevage favorisent la biodiversité, entretiennent la fertilité et la vie microbienne des sols, séquestrent du carbone et recréent des paysages vivants. Rodgers et Wolf rappellent que, contrairement aux élevages intensifs, ces pratiques de pâturage bien gérées rétablissent la symbiose originelle entre l’animal et le végétal. L’animal fertilise la terre par ses déjections, stimule la croissance et la reproduction des plantes par le broutage et participe activement au cycle de la vie du sol.


Par polyculture, il faut entendre non pas un simple mélange ou une rotation de monocultures de céréales, de légumineuses, de fruits ou encore d’oléagineux, mais de véritables systèmes maraîchers diversifiés. Sur de petites surfaces, on cultive des légumes variés et des baies de saison qui forment une mosaïque végétale riche et accueillante pour les pollinisateurs et les auxiliaires. Ces cultures s’intègrent dans une rotation avec des prairies ou des pâturages qui restaurent la vitalité de la terre et régénèrent sa structure grâce aux racines profondes et à la matière organique accumulée. Le sol régénéré par l’alternance des cycles de l’herbe et des animaux devient plus vivant, plus fertile et plus résilient. Le foin récolté dans ces prairies peut ensuite nourrir les troupeaux en hiver, fermant ainsi la boucle d’un système agricole où cultures végétales et élevage s’enrichissent mutuellement. Ainsi, une alimentation réduite en glucides (céréales, légumineuses, fruits et oléagineux), équilibrée par des viandes et des graisses animales issues des pâturages (bœuf, mouton, chèvre), et enrichie d’une grande diversité de légumes et de baies, pourrait permettre de réduire les monocultures et de régénérer l’environnement.


Réduire drastiquement la consommation de produits animaux issus des filières intensives dépendantes des monocultures (porc, produits laitiers, volailles) est indispensable , mais se tourner massivement vers les huiles végétales industrielles est également une impasse écologique.

La véritable alternative passe par le retour des pâturages, l’intégration des animaux dans les milieux naturels et la réhabilitation de pratiques maraîchères diversifiées.

C’est en renouant avec cette symbiose originelle entre l’animal et le végétal que nous pouvons régénérer les écosystèmes tout en produisant une alimentation dense, saine, adaptée à nos besoins physiologiques et respectueuse des équilibres naturels.


L’impact écologique des monocultures d’huiles végétales : un désastre pour la planète

L’essor massif des huiles végétales, qu’il s’agisse du tournesol et du colza dans les pays tempérés ou de l’arachide et de l’huile de palme dans les régions tropicales, a profondément remodelé nos paysages agricoles et bouleversé les équilibres naturels des écosystèmes. Présentées comme des alternatives plus saines aux graisses animales, ces huiles cachent une réalité tout aussi problématique. Leur production industrielle repose sur des monocultures à grande échelle, qui détruisent la biodiversité en éradiquant progressivement haies, prairies et forêts, empoisonnent les sols et les cours d’eau à force de pesticides et d’engrais chimiques, et contribuent de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre. Même lorsque ces cultures sont certifiées bio, la monoculture elle-même continue de compromettre la santé des sols et la diversité biologique. Le problème fondamental ne réside pas uniquement dans l’usage de produits chimiques, mais dans l’uniformité et l’ampleur des surfaces cultivées, qui privent la terre de sa vie microbienne, de ses insectes pollinisateurs et de ses équilibres naturels essentiels.


Monocultures et perte de biodiversité :

La monoculture consiste à cultiver une seule variété végétale, qu’il s’agisse de céréales, de légumineuses, d’oléagineux, de fruits ou de féculents, sur de vastes étendues uniformes. En supprimant la diversité naturelle, cette pratique fragilise profondément les écosystèmes. Les sols s’appauvrissent et meurent, leur structure se dégrade et les cultures deviennent vulnérables aux maladies ainsi qu’aux ravageurs. Pour compenser cette fragilité, les agriculteurs ont recours à une utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques. Ces substances s’infiltrent dans les nappes phréatiques, polluent rivières et lacs, tuent la vie du sol (micro-organismes, vers de terre,…), empoisonnent les insectes pollinisateurs et détruisent les bases de la chaîne alimentaire. Peu à peu disparaissent les oiseaux, les petits mammifères, les reptiles, mais aussi les grands herbivores qui dépendent de la richesse de ces milieux. La reproduction de nombreuses espèces végétales et animales se trouve ainsi compromise.


En Europe, la culture intensive du colza et du tournesol, ainsi que dans les zones tropicales la culture intensive de l’arachide et du palmier à huile, illustrent parfaitement cette dynamique destructrice. Là où existaient autrefois des écosystèmes complexes composés de haies, de prairies et de forêts abritant une biodiversité foisonnante, s’étendent désormais des plaines uniformes, réduites à un désert de vie. Cette simplification extrême du paysage agricole transforme les campagnes en zones stériles, incapables de soutenir la résilience écologique qui permettait autrefois à la nature de se régénérer.


Destruction de la vie du sol

La monoculture perturbe profondément la symbiose naturelle entre les plantes, les animaux et les micro-organismes du sol. En cultivant une seule espèce, on appauvrit la diversité microbienne, essentielle à la fertilité des sols et à la régulation des cycles naturels. Sans un couvert végétal conséquent, la production d’humus disparaît, privant le sol de sa matière organique et réduisant sa capacité à nourrir la vie souterraine et les insectes. De même, sans un nombre suffisant d’herbivores pour le broutage et la fertilisation, les sols perdent ce qui alimente la microfaune et les réseaux trophiques indispensables à la santé du sol. L’utilisation accrue de produits chimiques accentue la destruction des micro-organismes, des champignons et des invertébrés essentiels à la vie du sol. En Europe, 60 à 70 % des sols agricoles sont estimés dégradés selon au moins un critère (dont l’évolution de sa matière organique), notamment à cause de l’agriculture intensive.


Les vers de terre, acteurs clés de la fertilité, ont vu leur biomasse chuter en quelques décennies et le constat ne va qu’en s’aggravant. Cette disparition contribue à la perte de terres agricoles en Europe, notamment à cause de l’érosion.

"L’érosion des sols est estimée à 1 milliard de tonnes par an dans l’ensemble de l’UE. Aujourd’hui, environ un quart (24 %) des sols européens sont touchés par l’érosion hydrique, principalement sur les terres cultivées, et les projections font état d’une possible augmentation de 13 à 25 % d’ici 2050. L’érosion hydrique non durable affecte environ un tiers (32 %) des terres agricoles." L'érosion hydrique est causée par le ruissellement de l'eau qui entraîne des particules de sol ou de roche, provoquant des pertes de sol et dégradant la qualité des eaux.

EASAC (Académie Européenne des Sciences), 2024, Le rapport 2024 sur l'état des sols en Europe révèle des tendances alarmantes en matière de dégradation des sols dans l'UE et l'EEE.

Les vers de terre jouent un rôle crucial en aérant le sol, en améliorant l’infiltration de l’eau, en décomposant la matière organique et en fournissant des nutriments aux plantes. Leur déclin compromet gravement la santé des sols et la productivité agricole.


C’est pourquoi les pâturages naturels et les systèmes de maraîchage diversifié sont véritablement vertueux car ils favorisent la rotation des cultures, permettent le retour de matière organique au sol, entretiennent la vie microbienne et créent des écosystèmes vivants, riches et résilients.

 

Dans ce sens, l’agroforesterie, qui cherche à combiner pâturages d’animaux, arbres et cultures, apparaît comme une piste particulièrement encourageante.

 

En intégrant différentes strates végétales et des animaux dans un même espace, elle reproduit en partie les cycles naturels et contribue à régénérer les sols, à accroître la biodiversité et à restaurer des paysages agricoles vivants et durables.

Les terres arables présentent une densité de vers de terre inférieure de 18%, une biomasse réduite de 15% et une richesse en espèces de vers de terre diminuée de 27% par rapport aux sites non perturbés. "À l'inverse, des effets positifs sur la densité de vers de terre ont été observés dans les pâturages, les systèmes agroforestiers et les cultures avec périodes de jachère. De plus, les pâturages et les sites en système intégré agriculture-élevage présentaient une biomasse de vers de terre significativement plus élevée" et le "système intégré agriculture-élevage présentait une richesse spécifique (i.e. variété des espèces) plus élevée".

Betancur-Corredor et al., 2024, L’impact des usages agricoles multiples sur le maintien des communautés de vers de terre dans les agroécosystèmes : une méta-analyse mondiale, Nature.

Exemples de monoculture destructrices pour la production d’huiles végétales

Huile de palme : déforestation et pollution

L’huile de palme est emblématique des catastrophes écologiques liées aux monocultures tropicales pour la production mondiale d’huile végétale. Sa production entraîne la déforestation massive de forêts primaires en Indonésie et en Malaisie, menaçant la biodiversité locale. Chaque année, ce sont des milliers d’hectares de forêts tropicales qui disparaissent en Indonésie, principalement à cause de l’expansion des plantations de palmiers à huile. Cette déforestation massive provoque la disparition d’espèces emblématiques telles que les orangs-outans, les tigres de Sumatra, les rhinocéros de Bornéo et les éléphants pygmées, mais aussi d’un nombre inimaginable d’animaux, d’insectes, de reptiles et d’oiseaux sauvages. La conversion des tourbières tropicales en plantations libère d’énormes quantités de carbone, aggravant le changement climatique. La déforestation associée à cette culture est responsable de nombreuses émissions de gaz à effet de serre de l’Indonésie, faisant de ce pays un des grands émetteurs mondiaux de CO₂.

L’Indonésie et la Malaisie représentent à elles seules près de 85 % de la production mondiale d’huile de palme(1), avec des rendements moyens de près de 4 tonnes par hectare, "contre 0,8 tonne pour l'huile de colza, 0,7 tonne pour le tournesol et 0,5 tonne pour le soja" (2) . Même les plantations certifiées « durables » ne garantissent pas la préservation des écosystèmes sensibles. Plus de 25% de la déforestation indonésienne était due à l’exploitation de l’huile de palme entre 2009 et 2011 selon son ministère des forêts (1). “Une plantation de palmiers à huile réduit de 90% au minimum le taux de biodiversité par rapport à une forêt tropicale primaire”, selon la WWF (3). La production mondiale d’huile de palme atteignait 73 millions de tonnes en 2020 (3), 78 millions de tonnes en 2022 (4) et ne va qu’en augmentant, estimée à 82 millions de tonnes pour 2025. Cette huile se retrouve en effet dans une multitude de produits de consommation courante. Elle est utilisée dans l’industrie agroalimentaire pour les biscuits, les gâteaux, les margarines, les chocolats et les plats préparés, ainsi que dans les cosmétiques, les savons et certains biocarburants. Elle représente notamment 60% des produits emballés (4). Son usage massif est motivé par son faible coût, sa stabilité et sa longue durée de conservation, mais au prix d’impacts écologiques très lourds.

Sources : 1 - Greenpeace, 2017 ; 2 - Greenfacts, 2019, L'impact de la culture de l'huile de palme sur la biodiversité ; 3 - WWF, Pour une production responsable d’huile de palme ; 4 - Solidar, Rapport 2025 sur l’huile de palme.

L’alimentation végétale, présentée comme un moyen de protéger les animaux domestiques, se paie en réalité au prix fort pour la vie animale sauvage.

 

L’huile de palme illustre parfaitement les conséquences dévastatrices des monocultures tropicales, à la fois pour la biodiversité, les sols et le climat. Il devient impératif de repenser nos modèles de production et de consommation afin de protéger les écosystèmes.

 

L’arachide, la noix de cajou et autres cultures tropicales d’oléagineux :

La culture de l’arachide, bien que moins médiatisée que celle de l’huile de palme, pose elle aussi de sérieux problèmes écologiques. Dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, d’Amérique latine et d’Asie, l’arachide est cultivée en monoculture sur de vastes surfaces, nécessitant l’usage intensif d’engrais et de pesticides chimiques pour maintenir des rendements élevés. Ces pratiques entraînent un appauvrissement rapide des sols, la destruction de la matière organique, la pollution des cours d’eau et la disparition de nombreuses espèces locales, insectes, oiseaux et petits mammifères. En Côte d’Ivoire, par exemple, l’expansion des plantations de noix de cajou a provoqué la déforestation de forêts primaires et a éradiqué les populations de faune sauvage.

Ces cultures sont essentielles pour l’alimentation végétalienne, car les cacahuètes, la noix de cajou et l’huile d’arachide constituent des sources recherchées de lipides et de protéines pour ceux qui excluent les produits animaux de leur régime. La demande croissante pour ces aliments exerce une pression considérable sur les écosystèmes tropicaux, favorisant l’extension des monocultures et leurs effets dévastateurs. Les plantations entraînent la disparition des habitats naturels, la réduction drastique de la biodiversité et la fragmentation des paysages. Même lorsqu’elles sont certifiées « bio », ces monocultures ne permettent pas de recréer un véritable équilibre écologique, car la diversité végétale et animale y est largement absente et les sols restent appauvris.

 

Ainsi, si les noix de cajou et l’huile d’arachide apparaissent comme une solution nutritionnelle, leur production industrielle repose sur un modèle destructeur qui compromet la régénération des sols, la vie des écosystèmes et la survie de nombreuses espèces sauvages. Cela illustre l’un des paradoxes majeurs de l’alimentation végétale moderne. Vouloir réduire l’impact sur les animaux domestiques ne peut se faire au détriment de la faune et de la flore sauvages, avec des conséquences écologiques durables et souvent irréversibles.

 

Amandes et noix : pesticides et perte de biodiversité

Un autre pilier des régimes végétariens et végétaliens est la consommation d’amandes, de noix, de noisettes et d’autres oléagineux. La demande pour ces produits est en forte croissance, ce qui accentue considérablement leur impact écologique. Même dans les pays tempérés, certaines cultures se révèlent particulièrement destructrices pour l’environnement. La production intensive d’amandes en Californie ou de noix en France nécessite l’épandage massif de pesticides, souvent pulvérisés depuis les airs, contaminant l’air, l’eau et les sols. Ces pratiques entraînent un déclin alarmant des populations d’abeilles et d’insectes pollinisateurs, perturbant la pollinisation et la reproduction des plantes locales, et engendrent la réduction globale de la biodiversité.

 

En outre, ces cultures consomment des quantités d’eau considérables. En Californie, la production d’une seule amande nécessite environ quatre litres d’eau, ce qui exerce une pression extrême sur des nappes phréatiques déjà menacées par des sécheresses récurrentes. En France, la production intensive de noix ou de noisettes suit une dynamique similaire, avec une consommation élevée de ressources hydriques et une dépendance aux intrants chimiques pour maintenir les rendements. Ainsi, même lorsqu’elles sont certifiées biologiques, ces cultures restent des systèmes agricoles fragiles et fortement consommateurs d’eau, qui ne permettent pas de préserver les sols, la biodiversité et les écosystèmes environnants.

 

L’essor de la consommation de ces oléagineux pour compenser l’absence de graisses animales dans les régimes végétariens et végétaliens pose donc un dilemme écologique majeur.

 

Conclusion

Les monocultures d’huiles végétales, qu’elles soient conventionnelles ou biologiques, détruisent la biodiversité, appauvrissent les sols, polluent les eaux et fragmentent les écosystèmes. Contrairement à l’idée répandue, elles ne constituent pas une alternative saine à la graisse animale. Elles sont non seulement néfastes pour la santé en raison de leur profil lipidique souvent déséquilibré, mais elles sont également catastrophiques pour l’environnement. Comme le soulignent Diana Rodgers et Robb Wolf dans Sacred Cow, il est impératif de revenir à des sources de graisses animales nourries à l’herbe, adaptées à nos besoins physiologiques et capables de contribuer à la régénération des écosystèmes. Pour préserver la planète et restaurer les équilibres naturels, il est nécessaire de repenser nos modes de production en restaurant la symbiose entre l’animal et le végétal.

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