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L’huile de coco
Les huiles végétales

L’huile de coco

27 novembre 2025
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L’huile de coco issue du cocotier (Cocos nucifera) est utilisée depuis des siècles dans les régions tropicales, notamment en Asie du Sud-Est, en Inde et dans les îles du Pacifique, où le cocotier est surnommé “l’arbre de vie”. Cette appellation reflète son rôle central : toutes les parties de l’arbre sont utilisées, de la chair pour l’alimentation, à l’eau de coco comme boisson, aux fibres, feuilles et coques pour la construction ou le tressage. Dans ces sociétés, la chair de coco et ses dérivés gras constituaient une source complémentaire et saisonnière de lipides, car le cocotier connaît naturellement des variations de production et des périodes de pause, même si certaines variétés sélectionnées peuvent produire toute l’année. Ces graisses apportaient énergie et stabilité grâce aux acides gras saturés, tandis que le reste des besoins en lipides était couvert par la chasse, la pêche et l’élevage de porcs et de volailles. Ainsi, l’huile et la chair de coco jouaient un rôle important dans l’alimentation traditionnelle.

 

En Occident, l’huile de coco est restée longtemps méconnue. Son introduction date du 19ème siècle avec la colonisation et le commerce tropical. Toutefois, elle a d’abord été utilisée principalement dans les produits industriels, les cosmétiques et l’éclairage, plutôt que dans l’alimentation.

 

Au 20ème siècle, l’arrivée massive des huiles végétales industrielles riches en oméga-6 (tournesol, maïs, soja) a relégué l’huile de coco au second plan. Elle a été perçue comme trop saturée et “moins saine”, dans le cadre de la promotion du régime méditerranéen élaboré après la Seconde Guerre mondiale et popularisé à partir des années 1950.

 

Cette perception reposait sur des observations biaisées : les fameuses zones bleues, comme Okinawa ou certaines régions de la Méditerranée, ont été analysées juste après la guerre, à une époque où le cheptel avait été largement décimé et les animaux mobilisés pour l’effort de guerre. Les populations consommaient alors beaucoup moins de viande et de graisses animales, donnant l’impression que leurs régimes étaient pauvres en graisses saturées. En réalité, avant cette période de pénurie, les graisses animales et la viande rouge occupaient une place importante dans leur alimentation traditionnelle, et les centenaires avaient ainsi, durant la plus grande partie de leur vie, suivi une alimentation équilibrée incluant produits animaux et graisses animales.

 

Les études des “7 pays” menées par Ancel Keys ont renforcé cette perception, mais comportaient des biais importants. Keys a exclu des pays où la consommation de graisses animales était élevée, mais où les taux de maladies cardiovasculaires restaient bas, faussant ainsi ses conclusions. De plus, les pays retenus n’étaient pas représentatifs, certaines données contradictoires ont été écartées, et les corrélations entre graisses saturées et maladies cardiovasculaires ont été simplifiées à l’excès. Par ailleurs, après l’adoption massive des recommandations alimentaires favorisant une consommation accrue de glucides et d’huiles végétales industrielles, les taux de maladies cardiovasculaires n’ont pas diminué. Cela montre que le rôle des graisses saturées avait été largement mal interprété et que la véritable cause des problèmes cardiovasculaires est plus complexe. Ainsi, la diabolisation des graisses saturées, dont celles de l’huile de coco, repose en grande partie sur des interprétations biaisées et sur la promotion des huiles riches en oméga-6 comme plus “saines”.

 

Au cours des dernières décennies, l’huile de coco a retrouvé une visibilité en Occident, non seulement auprès des adeptes des régimes pauvres en glucides, cétogènes ou anti-inflammatoires, mais aussi dans l’industrie alimentaire et cosmétique. Elle est valorisée pour ses graisses saturées stables, sa résistance à la cuisson, sa texture et son arôme, qui en font un ingrédient prisé dans les pâtisseries, la cuisine exotique, les produits transformés et les cosmétiques.

 

Pour répondre à cette demande mondiale croissante, les cultures de cocotiers se sont intensifiées. La sélection de variétés plus productives, l’irrigation et l’optimisation des techniques agricoles permettent aujourd’hui de maintenir une production relativement constante tout au long de l’année, malgré la saisonnalité naturelle et les aléas climatiques.

 

L’enjeu de l’huile de coco est donc multiple. Elle constitue un produit recherché pour ses qualités culinaires et industrielles, mais sa production soulève des questions écologiques et économiques importantes. Si les produits dérivés de la noix de coco continuent de gagner en popularité (huile de coco, crème de coco, lait de coco, …), le risque est d’avoir un impact écologique désastreux comme avec l’huile de palme. Ces cultures exercent une pression considérable sur les écosystèmes tropicaux, qui abritent une biodiversité exceptionnelle et unique au monde. Les plantations de plus en plus intensives, entraînent la déforestation de forêts primaires ou secondaires, provoquant la disparition d’espèces animales et végétales endémiques et la fragmentation des habitats naturels. Cette monoculture réduit la résilience des sols, appauvrit la flore locale et perturbe les équilibres écologiques, affectant les pollinisateurs, les oiseaux, les primates et de nombreuses autres espèces qui dépendent de ces forêts pour leur survie.

 

Ces changements ont également des conséquences pour les communautés locales, qui dépendent souvent de la forêt pour leur alimentation, leurs matériaux de construction et leurs revenus. L’intensification de la production peut ainsi menacer les moyens de subsistance traditionnels et accroître la vulnérabilité sociale.

Une recherche très récente publiée en février 2025 dans One Earth analyse la pression des huiles végétales sur les forêts mondiales. L'étude confirme que toutes les huiles végétales exercent une pression sur les écosystèmes, avec des compromis différents entre rendement, biodiversité et émissions de gaz à effet de serre. Les auteurs concluent qu'il n'existe pas de solution miracle et qu'il faut des pratiques durables pour toutes les cultures oléagineuses. Pour cela, ils proposent par exemple de développer des labels clairs pour permettre aux consommateurs de faire des choix éclairés, de faire de la protection des habitats naturels et des zones à haute biodiversité une priorité absolue, d'intégrer les cocotiers avec la végétation native plutôt qu'en monoculture ou encore d'améliorer les rendements sur les terres déjà cultivées plutôt que d'étendre les surfaces.

Chiriaco et al., 2025, Pression sur les forêts mondiales : implications de la consommation croissante d'huiles végétales dans le cadre du régime EAT-Lancet, PubMed.

Sur le plan nutritionnel, l’huile de coco reste une source de graisses saturées stables, mais son profil lipidique est moins complet que celui des graisses animales provenant d’herbivores nourris à l’herbe, qui apportent un meilleur équilibre entre acides gras saturés et monoinsaturés, ainsi que des oméga-3 et d’autres nutriments essentiels. Contrairement aux plantations intensives de cocotiers, les pâturages gérés de manière raisonnée présentent de nombreux bénéfices pour l’environnement. Ils favorisent la biodiversité, enrichissent les sols grâce à la matière organique et au cycle des nutriments, contribuent à la séquestration du carbone et soutiennent les écosystèmes locaux. Les herbivores pâturant sur ces terres participent ainsi à un équilibre écologique dynamique, tout en produisant des graisses et des protéines de qualité.


Production de l’huile de coco et produits dérivés de coco

L’huile de coco est extraite de la chair blanche de la noix de coco, appelée coprah. On distingue deux procédés principaux : l’huile de coco vierge, obtenue par pression à froid de la chair fraîche, conservant ainsi un maximum de nutriments et de saveur, et l’huile de coco raffinée, issue du séchage du coprah suivi d’un traitement mécanique ou chimique, qui en réduit certains composés bioactifs mais donne une huile plus neutre et stable. Les principaux pays producteurs sont les Philippines, l’Indonésie et l’Inde, mais l’utilisation de l’huile de coco s’est désormais étendue à une portée mondiale, tant dans l’alimentation que dans les cosmétiques ou les produits industriels.


Tous les produits alimentaires à base de coco proviennent de la chair de la noix de coco, transformée selon des procédés différents pour obtenir diverses textures et usages. Parmi ces produits, particulièrement plébiscités par les végétariens, végans et les adeptes de régimes cétogènes ou anti-inflammatoires, on trouve :

  • L’huile de coco, riche en graisses saturées stables (laurique, myristique, palmitique), utilisée en cuisine, pâtisserie, cosmétique et nutrition sportive. Elle fournit une énergie concentrée d’environ 900 kcal pour 100 g.
  • Le mana de coco (ou beurre de noix de coco) est une pâte fabriquée à partir de la chair de noix de coco réduite en purée. Il est riche en graisses saturées (environ 57 g pour 100 g), en fibres (14 g) et en protéines (7 g), et apporte environ 714 kcal pour 100 g. Il sert de source d’énergie concentrée et peut être utilisé dans des préparations culinaires ou comme substitut de matière grasse.
  • La crème de coco, obtenue en pressant la chair râpée avec un peu d’eau, est épaisse et riche en graisses saturées (≈23 g pour 100 mL) et en composés aromatiques. Elle contient également 2,6 g de protéines et 3,6 g de glucides pour 100 mL, apportant environ 247 kcal. Elle sert pour cuisiner, pâtisser ou préparer des sauces.
  • Le lait de coco est une dilution de la crème de coco avec de l’eau de coco, ou souvent, hélas, avec de l’eau. Il est moins dense en matières grasses (≈15-20 %), mais riche en goût et en micronutriments, et apporte 2,6 g de protéines et 3,6 g de glucides pour 100 mL, avec environ 247 kcal. Il est utilisé comme boisson ou pour des préparations culinaires.
  • La farine de coco est le résidu sec de la chair après extraction de l’huile, broyé en poudre. Elle est riche en fibres (28 g pour 100 g), modérément protéique (23,6 g), relativement faible en glucides (24,9 g dont 19,3 g de sucres) et en lipides (≈11,8 g), apportant environ 356 kcal pour 100 g. Elle est idéale pour les régimes sans gluten ou pauvres en glucides.
  • Le yaourt de coco est préparé en fermentant le lait ou la crème de coco avec des cultures bactériennes. Il est crémeux et riche en graisses saturées (≈4,25 g pour 100 g), mais faible en protéines (0,5 g) et contient environ 12 g de glucides pour 100 g, apportant environ 115 kcal. Il constitue une alternative végétale aux yaourts laitiers.

Sur le plan nutritionnel et santé, ces produits sont souvent considérés comme meilleurs que les produits laitiers ou les alternatives à base de soja ou autres graines, car ils apportent des graisses stables, peu d’oméga-6 et peu de sucres transformés, ce qui correspond aux principes des régimes anti-inflammatoires. En revanche, leur production à grande échelle soulève des questions écologiques, notamment en termes de pression sur les terres tropicales, consommation d’eau, transport et exportation, pouvant générer un impact environnemental significatif.


Composition lipidique de l’huile de coco

L’huile de coco est l’une des huiles végétales les plus riches en graisses saturées, ce qui lui confère une grande stabilité à la chaleur et en fait un choix adapté à la cuisson. Elle se distingue également par sa très faible teneur en oméga-6, ce qui est particulièrement bénéfique pour la santé dans le contexte alimentaire actuel, où nous consommons généralement beaucoup trop d’oméga-6. Cette faible proportion réduit le risque de déséquilibre entre oméga-6 et oméga-3, un facteur reconnu dans l’inflammation chronique et les troubles métaboliques. Ainsi, l’huile de coco constitue une source de graisses stables et neutres sur le plan inflammatoire, adaptée aux régimes anti-inflammatoires et à la cuisine quotidienne.


  • Acides gras saturés : environ 85 à 90 %, principalement acide laurique, myristique et palmitique.
  • Acides gras monoinsaturés (oméga-9, acide oléique) : environ 5 à 8 %.
  • Oméga-3 (ALA, acide alpha-linolénique) : quasiment absents, seulement des traces (≤ 0,2 %).
  • Oméga-6 : faible présence d’acide linoléique (LA), autour de 1 à 3 %.
  • Acide gamma-linolénique (GLA) : absent.

Source : Ciqual, ANSES. 


Cependant bien qu’ayant un profil lipidique plus sain que la majorité des huiles végétales, elle reste moins équilibrée que la la graisse de bœuf nourri à l’herbe.


Composition lipidique de la graisse de bœuf nourri à l’herbe :

  • Acides gras saturés : environ 40 à 50 % (principalement acide palmitique et acide stéarique).
  • Acides gras monoinsaturés : environ 40 à 45 % (surtout acide oléique, oméga-9).
  • Oméga-6 : environ 2 à 3 %, principalement sous forme d’acide arachidonique (AA, 20:4), essentiel pour les membranes cellulaires et certains médiateurs inflammatoires.
  • Oméga-3 : environ 1 à 2 %, comprenant non seulement l’ALA (acide alpha-linolénique) mais aussi des formes longues directement actives comme EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque).

Qualités nutritionnelles

L’huile de coco se distingue par sa richesse en acides gras saturés, longtemps diabolisés mais aujourd’hui reconnus pour leur rôle essentiel dans la constitution des membranes cellulaires et la stabilisation de l’énergie. L’acide laurique, en particulier, possède des propriétés antimicrobiennes et immunomodulatrices intéressantes. Sa stabilité la rend adaptée à la cuisson, sans risque majeur d’oxydation, contrairement aux huiles riches en oméga-6. Elle constitue également une source d’énergie rapide, favorisant la production de cétones dans le cadre des régimes pauvres en glucides ou cétogènes.


Malgré ces qualités, l’huile de coco n’offre pas un profil lipidique parfaitement équilibré. Elle reste déficitaire en acides gras monoinsaturés et presque dépourvue d’oméga-3, ce qui limite sa capacité à fournir tous les acides gras essentiels.

L’huile de coco reste une alliée intéressante des régimes anti-inflammatoires, apportant des graisses stables et peu d’oméga-6. Elle peut être utilisée de manière occasionnelle pour varier les goûts et bénéficier de ses propriétés spécifiques, notamment sa résistance à la chaleur et son rôle dans l’apport énergétique rapide.


Différences entre l’huile de coco et l’huile de palme

L’huile de coco et l’huile de palme proviennent toutes deux de cultures tropicales, mais elles sont très différentes sur plusieurs plans.


L’huile de coco est extraite de la chair du cocotier, cultivé encore majoritairement dans des petites et moyennes exploitations, où l’arbre est parfois utilisé dans sa totalité pour fournir nourriture, fibres et bois. L’huile de palme, en revanche, provient du fruit du palmier à huile et est très prisée par l’industrie. Elle est donc majoritairement produite en monoculture industrielle à grande échelle, notamment en Indonésie, en Malaisie et en Afrique de l’Ouest.


Utilisation

L’huile de coco est particulièrement appréciée pour ses qualités culinaires et nutritionnelles. Sa stabilité à la cuisson permet de l’utiliser pour sauter, rôtir ou pâtisser sans risque d’oxydation. Elle offre un goût aromatique et agréable, ou neutre selon les procédés de fabrication, ce qui la rend polyvalente et adaptée à de nombreuses préparations. Elle constitue également une source de graisses saturées stables, intéressante pour l’apport énergétique et dans le cadre de régimes spécifiques, comme les régimes pauvres en glucides ou cétogènes.


L’huile de palme, en revanche, est surtout exploitée par l’industrie alimentaire et cosmétique. Elle entre dans la fabrication de produits transformés, biscuits, margarines, huiles de friture, savons ou encore biocarburants, principalement en raison de son faible coût et de sa disponibilité massive. Elle n’est pas recherchée pour ses qualités gustatives ou aromatiques et se destine quasiment exclusivement à des usages industriels.


Différences de composition nutritionnelle

L’huile de coco est particulièrement riche en graisses saturées stables, principalement l’acide laurique (C12:0), l’acide myristique (C14:0) et l’acide palmitique (C16:0). Elle contient peu d’acides gras monoinsaturés et quasiment pas d’oméga-3 ni d’oméga-6.


L’huile de palme présente également une forte proportion de graisses saturées, mais sa composition est plus variée. Les saturés représentent environ 45 % de son contenu total, principalement sous forme d’acide palmitique (40 à 45 %), d’acide stéarique (4 à 5 %) et d’acide myristique (1 à 2 %), avec seulement de faibles traces de laurique. Les monoinsaturés, essentiellement l’acide oléique (oméga-9), constituent environ 39 à 40 %, tandis que les poly-insaturés représentent 10 à 11 %, principalement sous forme d’acide linoléique (oméga-6), avec moins de 0,5 % d’oméga-3. L’huile de palme contient également des tocotriénols et tocophérols (vitamine E), des caroténoïdes qui lui donnent sa couleur rouge naturelle et des phytostérols.


Comparée à l’huile de coco, l’huile de palme est moins stable à la cuisson pour certaines applications et apporte davantage d’oméga-6, ce qui peut contribuer à un déséquilibre lipidique si elle est consommée en excès.


Impact écologique

La production industrielle de l’huile de palme a des conséquences environnementales majeures. Elle entraîne une déforestation massive, la destruction des habitats naturels et la perte de biodiversité, tout en générant des émissions importantes de CO₂ liées au défrichement des forêts et aux plantations intensives. Ces pratiques affectent également les communautés locales et la faune, mettant en danger des espèces emblématiques comme les orangs-outans ou les éléphants d’Asie. L’huile de coco n’en est pas encore à ce stade, mais si la demande continue d’augmenter, son impact risque de devenir de plus en plus problématique.


Pour limiter ces effets, certaines exploitations intègrent la culture du cocotier dans des systèmes agroforestiers qui préservent mieux les sols et les écosystèmes. Aux Philippines, de nombreux petits producteurs associent cocotiers et cultures vivrières comme le maïs, le riz ou les légumes, ce qui diversifie leurs revenus, réduit la dépendance aux monocultures et améliore la sécurité alimentaire des familles. En Indonésie, dans la région de Kulon Progo, des cocotiers nains sont plantés aux côtés d’arbres fruitiers, d’épices comme la vanille, le gingembre ou le curcuma, et d’essences forestières. Ce modèle imite une forêt nourricière, protège les sols de l’érosion, favorise la pollinisation et permet une production plus résiliente face aux aléas climatiques.


En République dominicaine, la plantation Ambrosia combine cocotiers et cacaoyers dans un vaste projet agroforestier qui vise à restaurer la fertilité des sols, améliorer le stockage de carbone et créer une économie locale plus durable. Au Sri Lanka, des programmes pilotes cherchent à réhabiliter des plantations de cocotiers vieillissantes ou appauvries par des pratiques intensives. L’introduction d’espèces complémentaires, comme les bananiers, les légumineuses fixatrices d’azote ou les arbres forestiers, contribue à enrichir la biodiversité et à restaurer la productivité.


Ces exemples montrent que la culture du cocotier, souvent perçue comme plus écologique que celle du palmier à huile, peut réellement devenir un levier de durabilité lorsqu’elle s’inscrit dans des modèles agroforestiers. Contrairement à la monoculture, qui appauvrit les sols, réduit la biodiversité et expose les producteurs aux fluctuations économiques, l’agroforesterie favorise la régénération des écosystèmes, renforce la résilience face au changement climatique et apporte une meilleure stabilité économique et alimentaire aux communautés locales.


Vers laquelle se tourner ?

Pour un usage culinaire ou nutritionnel, l’huile de coco s’impose comme le choix le plus pertinent. Elle est stable à la cuisson, riche en graisses saturées stables et possède un profil lipidique favorable, tout en ayant un impact écologique moins important lorsqu’elle est produite durablement. L’huile de palme industrielle, en revanche, devrait être évitée ou limitée, sauf si elle est certifiée durable (RSPO). Même dans ce cas, son profil nutritionnel moins favorable et sa prédominance dans les produits transformés industriels la rendent moins intéressante pour la santé et l’alimentation quotidienne.

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