Le site d'information de DJFORM

Veuillez écrire puis cliquez sur Entrée

  • Accueil
  • Nos Cures
    • Les cures de saison
      • Cures de printemps
      • Cures d’été
      • Cures d’automne
      • Cures d’hiver
    • Les cures lors de carences nutritionnelles
  • Alimentation
    • Nos principes nutritionnels
    • Alimentation transformée et industrielle
    • Alimentation bio / alimentation conventionnelle
    • Equilibre alimentaire
  • Notre Marque
    • Les compléments alimentaires DJFORM
    • Les compositions des compléments alimentaires DJFORM
    • La qualité et le choix des gélules.
    • Notre Histoire
    • Nos emballages : écologie, recyclage …
  • Nos lectures
  • Boutique DJFORM
  • Contact
L’histoire de la consommation de poissons dans l’alimentation humaine
Les protéines animales

L’histoire de la consommation de poissons dans l’alimentation humaine

25 septembre 2025
50 Vues
0 Commentaire

La consommation de poisson par les humains est très ancienne. Elle commence de façon opportuniste et devient peu à peu une pratique organisée. Les preuves archéologiques nous permettent de retracer cette histoire, depuis le Paléolithique inférieur jusqu’au Mésolithique.


Paléolithique inférieur (2,5 millions – 300 000 ans)

Homo habilis (il y a environ 2,5 millions d’années) consommait déjà de la viande, mais les preuves directes de consommation de poisson à cette époque sont encore limitées. On suppose qu’il en mangeait opportunément, en ramassant des poissons morts ou piégés dans des flaques, sans véritable maîtrise de la pêche.


Homo erectus (à partir de 1,8 million d’années) est le premier dont on a des indices solides de consommation régulière de ressources aquatiques, comme les poissons, mollusques et crustacés. Des sites archéologiques en Afrique de l’Est, notamment autour du lac Turkana au Kenya, montrent des accumulations d’os de poissons datés d’environ 1,95 million d’années. Cela suggère qu’Homo erectus exploitait déjà activement les lacs et rivières pour se nourrir.


Paléolithique moyen (300 000 – 40 000 ans)

Les Néandertaliens (il y a 400 000 à 40 000 ans) et les Homo sapiens archaïques consommaient fréquemment des poissons et coquillages. Des restes de poissons ont été retrouvés dans leurs campements en Europe, au Proche-Orient et en Afrique. Cela montre qu’ils exploitaient à la fois les rivières, les lacs et parfois les zones côtières, en complément de la chasse et de la cueillette.


Paléolithique supérieur (40 000 – 10 000 ans)

Avec l’arrivée des Homo sapiens modernes, la pêche devient une activité organisée et collective. Les hommes perfectionnent leurs outils : harpons en os, sagaies à pointes barbelées, et surtout hameçons fabriqués à partir de coquillages.


Des découvertes récentes sur le site de Jerimalai, au Timor oriental, montrent que certains hameçons datent de 16 000 à 23 000 ans, et un autre de 11 000 ans. Plus de 38 000 restes de poissons ont été mis au jour, dont certains datent de 42 000 ans, représentant 23 espèces différentes, y compris des poissons pélagiques comme le thon, le requin et la raie. Ces données démontrent que les Homo sapiens du Sud-Est asiatique maîtrisaient non seulement la pêche côtière, mais aussi en eaux profondes, et utilisaient des embarcations ou radeaux pour atteindre ces ressources.


Les groupes préhistoriques exploitaient aussi les migrations saisonnières de saumons et d’autres poissons anadromes, facilement capturables lorsqu’ils remontaient les rivières. La pêche n’était plus seulement opportuniste : elle devenait une stratégie de subsistance essentielle, permettant de stocker et sécher le poisson pour les périodes de pénurie.


Mésolithique (10 000 – 5 000 ans)

Avec la fin de la dernière glaciation, les ressources aquatiques deviennent centrales dans l’alimentation des chasseurs-cueilleurs. Les populations installées près des rivières, lacs et côtes inventent les premiers filets en fibres végétales tressées, les nasses en osier et des barrages de pierres pour capturer des poissons.


Les amas coquilliers, ou kitchen middens, témoignent de la consommation massive et régulière de coquillages et crustacés. La pêche est organisée, collective, et les techniques se perfectionnent pour exploiter efficacement les espèces disponibles.


Néolithique (à partir de 9 000 ans av. J.-C.)

Avec la sédentarisation et l’agriculture, la pêche reste importante, surtout pour les populations installées près des cours d’eau et littoraux.


On voit apparaître les premières embarcations de pêche (pirogues monoxyles creusées dans des troncs).


Le poisson devient une ressource stable, intégrée dans les économies agraires. On commence à fumer, sécher et saler le poisson pour le conserver.


Certaines civilisations en font même un pilier alimentaire, comme les peuples de la vallée du Nil, de la Mésopotamie ou les premières communautés européennes.


Antiquité (3 000 av. J.-C. – Ve siècle)

Chez les Égyptiens, les fresques montrent des scènes de pêche au filet, au harpon ou à la ligne.


En Grèce et à Rome, la pêche côtière est bien développée : sardines, maquereaux, thons.


Les Romains perfectionnent les techniques de salaison et inventent le garum, une sauce de poisson fermenté exportée dans tout l’Empire.


Le poisson devient un produit de commerce, et plus seulement de subsistance.


Moyen Âge (Ve – XVe siècle)

En Europe, la pêche connaît un essor avec la montée du christianisme, qui impose de nombreux jours maigres sans viande. Le poisson devient alors incontournable dans l’alimentation.


Les grands fleuves (Loire, Rhin, Danube) et les mers intérieures (mer du Nord, Baltique) sont intensément exploités.


Les techniques se perfectionnent : grands filets, barrages à poissons, pêcheries en bois.


La pêche au hareng et à la morue se développe, amorçant les premières grandes pêches hauturières.


Époque moderne (XVIe – XVIIIe siècle)

Avec les Grandes Découvertes, la pêche prend une dimension mondiale.


Les Européens exploitent les immenses bancs de morue de Terre-Neuve et les migrations de baleines (chassées pour leur huile, mais aussi consommées comme aliment).


Le poisson salé et séché devient un aliment de base pour les marins, les soldats et les populations pauvres.


Les techniques de conservation (salage, fumage, séchage) permettent désormais un commerce international du poisson.


XIXe siècle

La révolution industrielle transforme la pêche. Les premiers bateaux à vapeur remplacent la voile. Les filets deviennent plus solides grâce au coton puis aux fibres artificielles.


L’invention de la conserve (Nicolas Appert, 1810) change complètement la conservation et la distribution du poisson.
La pêche devient une industrie mondiale, capable d’alimenter de grandes villes éloignées des côtes.


XXe siècle

La mécanisation et la motorisation des bateaux entraînent une explosion des captures.


Après la Seconde Guerre mondiale, les chalutiers géants, la congélation et le transport frigorifique permettent d’amener partout du poisson frais ou surgelé.


Mais cette intensification provoque les premières alertes sur la surexploitation : certaines espèces (comme la morue de Terre-Neuve) s’effondrent.


Dans le même temps, l’aquaculture se développe, d’abord en Asie, puis dans le monde entier.


XXIe siècle

Aujourd’hui, la pêche est une activité mondialisée, essentielle pour l’alimentation humaine : environ 3 milliards de personnes tirent de la mer leur principale source de protéines animales.


Cependant, la surexploitation des océans, la pollution et le changement climatique menacent les stocks.


L’aquaculture fournit désormais plus de la moitié du poisson consommé dans le monde, mais pose aussi de nouveaux problèmes (impact environnemental, alimentation des poissons d’élevage, usage d’antibiotiques).


Conclusion : le poisson, complément essentiel de l’alimentation humaine

Depuis les débuts de notre histoire, le poisson a occupé une place importante dans l’alimentation humaine. Dès Homo erectus, il constituait une source régulière de protéines et de nutriments essentiels, capturée dans les lacs et rivières africains. Les Néandertaliens et les Homo sapiens archaïques ont poursuivi cette exploitation, ajoutant coquillages et crustacés à leur régime, tandis que les Homo sapiens modernes ont organisé la pêche, perfectionné les outils et développé des techniques pour exploiter les poissons migrateurs et même les espèces pélagiques (de surface).


Les découvertes récentes, comme celles du site de Jerimalai au Timor oriental, montrent que nos ancêtres maîtrisaient la pêche en mer profonde il y a plus de 40 000 ans, révélant non seulement des compétences techniques mais aussi une organisation sociale avancée. La pêche a ainsi été un complément alimentaire crucial, permettant de sécuriser des apports protéiques et nutritifs constants bien avant la sédentarisation et l’agriculture.


Aujourd’hui encore, le poisson reste un élément nutritif important, riche en acides gras essentiels, vitamines et minéraux. Son rôle souligne que notre corps et nos besoins biologiques se sont façonnés sur des millions d’années d’exploitation des ressources aquatiques, en parallèle de la viande qui est demeurée le pilier de notre alimentation.

Mots-clés :

Protéines animales

Autres articles

Le rôle de la viande et des produits animaux dans l’évolution humaine
Précédent

Le rôle de la viande et des produits animaux dans l’évolution humaine

Les protéines végétales
Suivant

Les Protéines végétales

Suivant
Les protéines végétales
30 septembre 2025

Les Protéines végétales

Précédent
23 septembre 2025

Le rôle de la viande et des produits animaux dans l’évolution humaine

Le rôle de la viande et des produits animaux dans l’évolution humaine

Il n'y a pas encore de commentaire ! Soyez le premier ou la première :)

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Qui sommes-nous?

Copyright © 2025 djform

  • Accueil
  • Alimentation : nos conseils
    • Principes nutritionnels
    • Alimentation transformée
    • Alimentation bio
    • Equilibre alimentaire
  • Cures des saisons
    • Cures de printemps
    • Cures d’été
    • Cures d’automne
    • Cures d’hiver
  • Notre Marque
    • Compléments DJFORM
    • Compositions DJFORM
    • Qualité DJFORM
    • Qui sommes-nous ?
    • Nos emballages éco
  • Nos lectures
  • Boutique DJFORM
  • Contact