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Le poisson
Les protéines animales

Le poisson

16 septembre 2025
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Une ressource ancienne et précieuse

Le poisson fait partie de l’alimentation humaine depuis plusieurs millions d’années. Bien avant la sédentarisation, les premiers hominidés exploitaient déjà les ressources aquatiques. Des restes retrouvés en Afrique de l’Est, près du lac Turkana au Kenya ou le long du Nil, montrent que Homo erectus consommait du poisson il y a plus de 1,5 million d’années. Ces apports en protéines et surtout en acides gras polyinsaturés, comme les oméga-3, auraient contribué au développement du cerveau humain.

 

Les découvertes archéologiques révèlent également que l’homme ne s’est pas limité aux eaux douces. Sur les côtes d’Afrique australe, des sites datant de plus de 150 000 ans montrent que Homo sapiens (véritable chasseur-pêcheur-cueilleur) pêchait déjà en mer et récoltait coquillages et mollusques. Certaines populations de Néandertaliens en Europe intégraient elles aussi régulièrement le poisson et les produits marins à leur alimentation. Ces pratiques marquent l’universalité de la pêche dans l’évolution humaine.

 

Avec la sédentarisation, il y a environ 10 000 ans, la pêche s’est organisée et intégrée aux premières sociétés agricoles. Les populations installées près des fleuves, des lacs et des côtes ont inventé des techniques de capture, de séchage et de conservation, permettant de consommer du poisson tout au long de l’année. Depuis, il reste une source alimentaire centrale, aussi bien en Méditerranée que dans les cultures nordiques ou asiatiques, chacune ayant développé ses traditions de pêche et de préparation.

 

Un aliment à haute valeur nutritionnelle

Comme les viandes, les poissons fournissent des protéines complètes, indispensables à la construction et à l’entretien des tissus. Les poissons gras contiennent principalement des acides gras polyinsaturés et monoinsaturés, ainsi qu’une faible proportion d’acides gras saturés, qui constituent pourtant une source d’énergie plus intéressante. Malgré cette différence de profil lipidique par rapport à la viande rouge, les poissons restent une source précieuse d’oméga‑3 à longue chaîne (EPA et DHA), directement utilisables par l’organisme.

 

Ces acides gras jouent un rôle essentiel dans :

  • le développement et le fonctionnement du cerveau,
  • la régulation de l’inflammation,
  • la protection cardiovasculaire,
  • la préservation de la vision.

Le poisson apporte également des minéraux essentiels. Les poissons de mer sont une excellente source d’iode, indispensable au fonctionnement de la thyroïde, à la régulation du métabolisme et au développement cérébral, en particulier chez l’enfant. D’autres minéraux comme le sélénium, le zinc ou le phosphore, ainsi que des vitamines (notamment la vitamine D, souvent déficitaire dans l’alimentation moderne), renforcent encore son intérêt nutritionnel.

 

Eau douce et eau de mer : quelles différences ?

Sur le plan protéique, poissons d’eau douce et poissons de mer présentent des qualités comparables. La principale différence réside dans leur teneur en minéraux et en acides gras.

 

Les poissons marins sont généralement plus riches en iode et en sélénium. Contrairement à une idée reçue, ils ne contiennent pas plus de sel que les poissons d’eau douce.

 

Les poissons d’eau douce apportent également des oméga‑3, mais leur teneur est souvent légèrement inférieure à celle des poissons marins.

 

En résumé, la diversité alimentaire et le milieu naturel des poissons influencent leur profil nutritionnel, mais les deux types restent de bonnes sources de protéines et de nutriments essentiels.

 

Poissons maigres, mi-gras et gras : pourquoi privilégier les poissons gras

Les poissons se répartissent en trois grandes catégories selon leur teneur en lipides :

  • Poissons maigres (moins de 5 % de lipides) : cabillaud, sole, colin, brochet, sandre.
    → Riches en protéines, faibles en calories, adaptés dans les régimes allégés.
  • Poissons mi-gras (5 à 10 % de lipides) : truite, thon, dorade, bar, raie.
    → Bon équilibre entre protéines et acides gras.
  • Poissons gras (plus de 10 % de lipides) : saumon, maquereau, sardine, hareng, anguille.
    → Ce sont les plus riches en oméga-3 EPA et DHA, avec des bénéfices démontrés pour le cœur, le cerveau et la prévention des maladies inflammatoires.

Il est donc essentiel de donner la priorité aux poissons gras. Mais tous ne se valent pas. Les gros poissons prédateurs (thon, espadon, saumon d’élevage) accumulent davantage de contaminants et de métaux lourds comme le mercure ou les PCB, qui posent problème en cas de consommation régulière.

 

À l’inverse, les petits poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng ou l’anchois présentent deux avantages :

  • Ils sont tout aussi riches, voire plus riches, en oméga-3 que le saumon.
  • Leur courte durée de vie limite l’accumulation de polluants.

Ils constituent donc le meilleur choix pour profiter des bienfaits nutritionnels du poisson tout en réduisant les risques liés aux contaminants.

 

Consommer du poisson de manière raisonnée

La pêche intensive et la pollution mettent aujourd’hui en péril certaines espèces et la biodiversité marine. Pour allier santé et durabilité, il est recommandé de :

  • privilégier les petits poissons gras (sardine, maquereau, hareng, anchois) qui se reproduisent plus vite,
  • varier les espèces pour ne pas épuiser les ressources,
  • limiter la consommation de grands prédateurs (thon, espadon),
  • respecter les recommandations de santé publique : deux portions de poisson par semaine, dont une de poisson gras.

Ainsi, le poisson peut rester une ressource précieuse, bénéfique à notre santé, tout en respectant les équilibres écologiques.

 

Les problèmes liés aux poissons d’élevage

Les poissons d’élevage présentent plusieurs limites, tant sur le plan nutritionnel qu’écologique. Leur alimentation repose souvent sur des farines et des huiles végétales, ce qui réduit significativement leur teneur en oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA) par rapport aux poissons sauvages. Cette modification du profil lipidique diminue la qualité nutritionnelle de leur chair et leur apport protecteur pour le cœur et le cerveau.

 

Sur le plan environnemental, les fermes piscicoles intensives génèrent des pollutions locales. Les excréments, les aliments non consommés et les traitements vétérinaires se dispersent dans les eaux environnantes, perturbant la biodiversité et favorisant la prolifération d’algues nuisibles.

De plus, ces élevages peuvent contribuer à l’évasion de poissons non indigènes, menaçant les écosystèmes naturels.

 

Enfin, certains poissons d’élevage peuvent accumuler des contaminants comme le mercure, les PCB ou l’ethoxyquine, un conservateur utilisé dans leur alimentation (notamment pour le saumon d’élevage), dont la concentration peut dépasser largement celle des produits autorisés dans d’autres aliments.

 

Pour toutes ces raisons, il est recommandé de limiter la consommation de poissons d’élevage et de privilégier les poissons sauvages, en particulier les petits poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng ou l’anchois, à la fois plus sûrs pour la santé et plus respectueux des ressources marines.

 

Conclusion

Depuis des temps très lointains, le poisson est une ressource vitale pour l’homme, ayant nourri aussi bien son corps que son cerveau. Aujourd’hui encore, il reste un aliment de choix pour son apport en protéines de haute qualité, en oméga-3, en vitamine D et en iode, jouant un rôle clé dans la prévention des maladies cardiovasculaires, le maintien des fonctions cognitives et la régulation hormonale.

 

Mais pour en tirer le meilleur parti, il est essentiel de privilégier les petits poissons gras, à la fois plus sûrs pour la santé et plus respectueux des ressources marines. Une consommation raisonnée et durable permet ainsi de perpétuer l’alliance millénaire entre l’homme et le poisson.


Nos produits :

L’Oméga 3 800 Djform : les oméga 3 nous sont apportés exclusivement par notre alimentation et nous en manquons tous. Les acides gras oméga 3 sont nécessaires au bon fonctionnement de toutes les cellules de notre corps et de notre peau. Parmi eux, l’EPA et le DHA contribuent particulièrement à un fonctionnement normal de notre cœur, notre cerveau et notre vision. Ils sont à prendre en cures régulières ou toute l’année.

L’Iode Fort Djform : l’iode est principalement recommandé pour favoriser la synthèse des hormones thyroïdiennes ou pour se complémenter en cet oligo-élément essentiel, notamment chez les personnes qui n’intègrent pas ou peu de produits de la mer dans leur alimentation.

Mots-clés :

Protéines animales

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