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Consommation de protéines animales et écologie
Les protéines animales

Consommation de protéines animales et écologie

17 septembre 2025
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L’impact écologique de la production de viande

La question de la viande dans notre alimentation dépasse la simple dimension nutritionnelle. Elle se situe au cœur d’un enjeu écologique mondial.

Aujourd’hui, l’élevage occupe une place importante dans l’utilisation des ressources agricoles, et son impact positif ou négatif sur l’environnement dépend largement de son mode de production.

Cependant, se tourner vers une alimentation de plus en plus végétarienne n’est pas une solution viable, ni pour la santé, ni pour l’environnement. Un changement s’impose dans le choix des produits animaux et végétaux que nous consommons afin de garantir un avenir durable.

 

Les élevages les plus destructeurs pour l’écologie

Certains types d’élevages sont particulièrement catastrophiques pour l’environnement. Ils reposent sur une logique industrielle, où les animaux sont entassés dans des conditions déplorables, nourris à base de céréales et de protéines végétales, et totalement déconnectés des cycles naturels.

 

C’est le cas des élevages intensifs de porcs et de volailles (poulets de chair, poules pondeuses, canards, dindes, etc.). Ces filières consomment d’énormes quantités de soja, de céréales et de maïs, souvent importés. La forte concentration d’animaux et l’abondance de leurs déjections en font également une source majeure de pollution. Par ailleurs, le risque élevé de maladies dans de telles conditions impose un recours massif aux produits chimiques et aux médicaments. Mais c’est surtout leur alimentation, essentiellement fondée sur les céréales, les protéines et les huiles végétales, qui contribue à la dégradation de l’environnement.

 

Les élevages intensifs de vaches laitières posent également problème. Ils demandent aussi une alimentation riche en céréales et en tourteaux de soja, et génèrent une pollution importante. À cela s’ajoute la question du méthane produit par les ruminants, qui, dans un système industriel où les animaux ne pâturent pas et où les sols ne se régénèrent pas, contribuent de manière significative au réchauffement climatique.

 

Même les volailles dites “plein air” ou bio restent majoritairement nourries de céréales, d’huiles et de protéines végétales. Cela maintient le problème écologique en amont, malgré une meilleure qualité de vie animale. Même si l’agriculture biologique est en principe moins polluante, les surfaces dédiées aux céréales et aux protéines végétales continuent de dégrader les sols et constituent des déserts pour la faune et la flore. Pour exploiter efficacement les immenses champs de blé, de triticale, de maïs, de tournesol ou encore de soja, il faut en amont éradiquer une grande partie des animaux et des insectes sauvages susceptibles de s’attaquer aux récoltes. Cela passe par l’usage d’anti-limaces, qui déciment chaque année les hérissons, mais aussi par l’emploi de pesticides, de fongicides et d’engrais chimiques nocifs pour la vie des sols. Même en bio, des mesures destructrices sont mises en place, car un champ cultivant une seule céréale, une seule légumineuse, un seul oléagineux ou même un seul fruit nécessite de faire le vide en faune et en flore. Le maraîchage d’une grande variété de légumes et de baies ainsi que l’élevage en pâturage, quant à eux concentrent infiniment plus de biodiversité sur les mêmes surfaces.

 

Enfin, il faut rappeler l’impact de l’aquaculture industrielle. Les élevages de poissons, présentés comme une alternative durable, posent de nombreux problèmes : pollutions marines par les excréments et les antibiotiques, destruction d’écosystèmes côtiers, surpêche d’espèces sauvages pour produire les farines animales destinées à nourrir les poissons d’élevage. Au lieu de soulager les océans, cette pratique aggrave la pression sur la biodiversité marine.

 

Le problème des élevages céréaliers et des cultures associées

La racine du problème est simple : tout élevage qui repose sur l’alimentation de céréales, d’huiles et de protéines végétales a un impact écologique fortement négatif. Cela inclut les produits laitiers, les porcs, les volailles et les œufs, quelle que soit la certification (intensive, bio ou plein air).

 

Les cultures de céréales, des huiles végétales et de légumineuses nécessaires à ces filières sont extrêmement polluantes. Elles demandent de vastes surfaces où la vie sauvage est éradiquée. Même en agriculture biologique, ces cultures imposent de transformer des écosystèmes riches en biodiversité en monocultures désertifiées.

 

Pour produire du blé, du tournesol, du colza, du soja ou du maïs, il faut éliminer les insectes, les rongeurs et les oiseaux qui dépendent de ces milieux. Ainsi, la chaîne alimentaire est brisée : les pollinisateurs et les insectes disparaissent, les oiseaux, les batraciens, les rongeurs et les herbivores déclinent massivement, et avec eux tout l’équilibre des écosystèmes.

 

Les sols eux-mêmes s’appauvrissent, car sans la présence d’herbivores pour les fertiliser naturellement, la biomasse organique disparaît. L’agriculture de céréales, de protéines et d’huiles végétales, même biologique, repose donc sur une désertification de la vie. Elle remplace des paysages riches et dynamiques par des champs stériles, où rien d’autre que la plante cultivée ne peut survivre.

 

Les herbivores nourris à l’herbe : une renaissance pour les écosystèmes

À l’opposé, l’élevage d’herbivores nourris exclusivement à l’herbe (bovins, moutons, chèvres, quelques rares élevages de porc en plein air font aussi de la qualité…) peut avoir un impact écologique positif. Ces animaux, lorsqu’ils pâturent en plein air, participent à la fertilisation naturelle des sols par leurs déjections. Leur présence favorise la croissance d’une flore diversifiée, la séquestration de carbone dans le sol et le retour des insectes, oiseaux et petits mammifères.

Les grands herbivores jouent depuis toujours un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes.

La symbiose de la faune et de la flore régit les systèmes naturels. Leur disparition entraîne rapidement la dégradation des sols et la perte de fertilité. Aux États-Unis, l’extermination des bisons a participé à l’effondrement de la prairie naturelle : privés des déjections et du piétinement régulier des troupeaux, les sols se sont appauvris, se sont érodés et ont fini par se désertifier par endroits. En Afrique, la diminution des populations de gnous a contribué à ‘des conséquences similaires. Là où les migrations massives entretenaient la fertilité des savanes, les terres s’assèchent et se dégradent en leur absence. Dans les deux cas, le cycle naturel de régénération des sols est rompu : sans apport organique et sans stimulation par les herbivores, le sol meurt, perd sa capacité à retenir l’eau et devient stérile. En réalité, il faut beaucoup d’animaux vivants dans les espaces naturels pour garantir la vie des sols et, avec elle, la biodiversité. Le problème n’est pas qu’il y ait trop d’animaux d’élevage, mais qu’il y ait trop peu d’animaux qui pâturent et beaucoup trop qui sont élevés en intérieur.

 

Ces constats ont conduit certains pionniers de l’agriculture régénérative à développer des méthodes de pâturage dirigé. En Afrique australe, Allan Savory a montré que le déplacement régulier de troupeaux de bovins, imitant les migrations sauvages, permet de restaurer des zones semi-arides en augmentant la fertilité des sols et en rétablissant la végétation. Aux États-Unis, plusieurs ranchs pratiquent aujourd’hui ce type de gestion holistique, avec des résultats spectaculaires : retour de la biodiversité, meilleure rétention d’eau, stockage accru de carbone et terres redevenues productives là où elles étaient stériles. Ces expériences prouvent qu’en réintroduisant les grands herbivores dans des cycles de pâturage bien gérés, on peut inverser la désertification et redonner vie aux paysages.

 

Si les surfaces agricoles aujourd’hui utilisées pour cultiver des céréales destinées aux animaux étaient converties en prairies, et si ces prairies accueillaient à nouveau des herbivores, nous pourrions non seulement produire une viande riche en nutriments et en bons gras pouvant nourrir les populations, mais aussi restaurer de nombreux écosystèmes.

L’association de prairies pâturées, de maraîchage diversifié et de zones boisées permettrait de redonner vie à des paysages aujourd’hui détruits par les monocultures.

Contrairement aux cultures céréalières, le maraîchage diversifié attire les pollinisateurs, enrichit la biodiversité et crée des habitats pour une grande variété d’espèces. Cela ne signifie pas qu’il faille supprimer totalement les cultures céréalières. Les céréales et les légumineuses sont des aliments de survie, mais il n’est pas nécessaire d’en cultiver ni d’en consommer autant qu’aujourd’hui.

 

Avant la Première Guerre mondiale, les humains ne consommaient pas d’huiles végétales issues de graines. Ces huiles riches en acides gras polyinsaturés posent de nombreux problèmes de santé, car notre organisme n’en a besoin qu’en très petites quantités. L’huile d’olive, issue d’un fruit, faisait exception, mais sa consommation restait rare dans la plupart des régions. Les graisses animales, bien équilibrées en acides gras saturés et monoinsaturés, constituaient alors la base de l’alimentation. Il est étonnant qu’une consommation de graisses animales, pratiquée durant plusieurs millions d’années, soit devenue en moins d’un siècle considérée comme dangereuse.

 

En réalité, le problème n’est pas le gras saturé en lui-même, mais sa combinaison avec une consommation excessive de sucres et de glucides. Le gras saturé est un excellent carburant pour le corps, mais il devient nocif lorsqu’il est associé à un apport quotidien trop élevé en glucides et en sucres. Ce qui est véritablement anormal et dangereux, ce n’est pas la consommation de graisses saturées, mais le fait que nous considérions comme normal de manger autant de sucres et de glucides chaque jour. Cette habitude est récente à l’échelle de l’histoire humaine, et son excès, apparu depuis peu, entraîne aujourd’hui des conséquences sanitaires alarmantes.

 

L’agroforesterie se prête particulièrement bien à ce modèle vertueux de la symbiose animal-végétal. Associer arbres et pâturages permet d’enrichir la biodiversité tout en améliorant la productivité des terres. Les arbres apportent de l’ombre et un microclimat favorable aux animaux, améliorent la fertilité des sols grâce à leurs feuilles et racines, et contribuent à la rétention d’eau ainsi qu’à la lutte contre l’érosion. Ils servent aussi d’habitat à de nombreuses espèces. Dans un système de pâturage agroforestier, les herbivores entretiennent l’herbe et fertilisent les sols, tandis que les arbres renforcent la biodiversité et séquestrent du carbone. Ensemble, ils recréent un écosystème vivant et équilibré.

 

Une alimentation fondée sur la viande d’herbivores nourris à l’herbe, accompagnée d’une large diversité de légumes et de baies, soutiendrait non seulement la santé humaine, mais aussi celle de la planète.

 

Les principaux atouts écologiques de l’élevage en pâturage des animaux nourris à l’herbe

Séquestration de carbone :

Le pâturage adaptatif (rotations rapides imitant les migrations naturelles) augmente fortement le stockage de carbone dans les sols. Des études montrent jusqu’à 12,1 tonnes de CO₂eq/ha/an contre 2,9 dans les systèmes conventionnels.

Santé des sols et rétention hydrique :

Les sabots et les déjections stimulent la vie microbienne, améliorent la structure du sol et accroissent sa capacité à retenir l’eau, ce qui réduit la désertification.

Biodiversité :

Les herbivores redistribuent naturellement les nutriments (azote, phosphore, potassium), ce qui nourrit la flore et attire insectes, oiseaux et petits mammifères. Le pâturage raisonné accroît la diversité végétale et animale.

Agroforesterie (sylvopastoralisme) :

Associer arbres et pâturages renforce les bénéfices écologiques. Les arbres séquestrent du carbone, améliorent la fertilité des sols, protègent de l’érosion et fournissent des habitats pour de nombreuses espèces.

Gestion holistique :

Des expériences menées en Afrique australe (par Allan Savory) et en Amérique du Nord montrent que le pâturage dirigé peut restaurer des terres arides, ramener la biodiversité et inverser des dynamiques de désertification.

 

Conclusion

L’évidence s’impose : manger des produits animaux issus d’élevages nourris aux céréales, aux huiles et aux protéines végétales est catastrophique pour l’environnement, tout comme consommer directement ces céréales, huiles et légumineuses. Ce modèle agricole détruit les sols, élimine la biodiversité et contribue à l’effondrement des écosystèmes.

 

À l’inverse, les produits animaux issus d’herbivores élevés en plein air et nourris à l’herbe représentent une alternative écologique. Ils offrent des protéines et des graisses essentielles à la santé, tout en permettant de restaurer la vie des sols et la biodiversité. Choisir ce modèle, c’est contribuer à une véritable régénération des écosystèmes.

 

Repenser notre alimentation, en réduisant la place des céréales, des huiles végétales et des protéines végétales destinées à l’alimentation humaine comme à celle des animaux d’élevage, en privilégiant les produits animaux nourris à l’herbe, en limitant fortement la consommation de produits laitiers, de porc et de volailles, et en favorisant la consommation de légumes diversifiés, locaux et de saison ainsi que de petits fruits, permettrait de préserver des écosystèmes aujourd’hui menacés de destruction.

 

Pour en savoir plus :

Pour approfondir cette réflexion sur notre rapport aux animaux et à l’alimentation, la lecture de Sacred Cow de Diana Rodgers et Robb Wolf est particulièrement éclairante. Les auteurs y remettent les bovins au centre de la régénération des sols et de la nature, en défendant l’idée que l’élevage régénératif de ruminants peut restaurer les écosystèmes, enrichir les sols, séquestrer du carbone et favoriser la biodiversité lorsqu’il est pratiqué de façon responsable. Rodgers et Wolf proposent une consommation éthique : ils encouragent à privilégier la viande issue de fermes pratiquant l’élevage sur pâturages selon les principes de l’agroécologie, à faible impact environnemental et respectueux du bien-être animal. C’est une invitation à repenser notre alimentation et à choisir des pratiques respectueuses du vivant, où l’herbivore retrouve sa juste place au cœur de l’équilibre écologique.

Mots-clés :

Protéines animales

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