Le site d'information de DJFORM

Veuillez écrire puis cliquez sur Entrée

  • Accueil
  • Nos Cures
    • Les cures de saison
      • Cures de printemps
      • Cures d’été
      • Cures d’automne
      • Cures d’hiver
    • Les cures lors de carences nutritionnelles
  • Alimentation
    • Nos principes nutritionnels
    • Alimentation transformée et industrielle
    • Alimentation bio / alimentation conventionnelle
    • Equilibre alimentaire
  • Notre Marque
    • Les compléments alimentaires DJFORM
    • Les compositions des compléments alimentaires DJFORM
    • La qualité et le choix des gélules.
    • Notre Histoire
    • Nos emballages : écologie, recyclage …
  • Nos lectures
  • Boutique DJFORM
  • Contact
Protéines végétales et écologie
Les protéines végétales

Protéines végétales et écologie

1 octobre 2025
43 Vues
0 Commentaire

Les protéines végétales sont définitivement plus écologiques que les protéines animales issues d’animaux nourris aux céréales, aux huiles végétales et aux protéines végétales !

Lorsqu’on met de côté les questions de nutrition et de santé, un constat s’impose : l’élevage intensif, qu’il soit conventionnel ou même biologique, des animaux nourris aux céréales, aux huiles végétales et aux protéines végétales constitue une véritable catastrophe écologique. Les vaches laitières, les porcs, les poules pondeuses ou encore les volailles (poulets, canards, dindes…) destinés à la production de viande consomment d’immenses quantités de maïs, de soja ou de blé issus de monocultures. Ces pratiques, y compris lorsqu’elles relèvent de l’agriculture biologique ou dite raisonnée, entraînent inévitablement une dégradation progressive des sols, une perte massive de biodiversité, une pollution généralisée et d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Le biologique demeure certes l’option la moins destructrice et la plus saine dans ce type d’élevage, mais il n’efface pas le problème de fond : la production de céréales, d’huiles et de protéines végétales implique toujours la destruction de la faune et de la flore. Dans le cas des animaux nourris ainsi, cette destruction est même démultipliée puisqu’il faut produire davantage pour obtenir des protéines animales. Qu’il s’agisse de nourrir les hommes ou les animaux, ces cultures représentent donc une lourde charge pour l’environnement.


Dans ce cadre précis, les protéines végétales issues directement des légumineuses ou des céréales apparaissent effectivement plus écologiques que les protéines animales issues d’élevages nécessitant ces mêmes protéines végétales et céréales. C’est d’ailleurs sur cette comparaison que repose la majorité des discours vantant la supériorité écologique d’un régime végétal.


Quand les ruminants nourris à l’herbe et vivant en extérieur dans les pâturages renversent la comparaison

L’approche change radicalement si l’on considère la viande issue de ruminants vivant en plein air et se nourrissant exclusivement d’herbe.

C’est d’ailleurs le cœur de l’argumentation de l’ouvrage Sacred Cow de Diana Rodgers et Robb Wolf. Contrairement à l’élevage dépendant de la production de céréales, d’huiles et de protéines végétales, ces systèmes pastoraux régénèrent les sols, favorisent la séquestration de carbone, enrichissent la vie microbienne et redonnent vie à la faune et à la flore.


Les terres aujourd’hui utilisées et appauvries par la production de céréales, d’huiles et de protéines végétales destinées à l’alimentation animale pourraient redevenir foisonnantes de vie si elles étaient consacrées au pâturage. Les sols retrouveraient alors leur capacité de régénération grâce à l’action des animaux. Par ailleurs, les ruminants valorisent des terres impropres à la culture, comme les prairies ou les zones semi-arides, où les cultures n’apportent aucun rendement suffisant. Ils transforment une biomasse non comestible pour l’homme, l’herbe, en protéines concentrées et en graisses de haute qualité, parfaitement assimilables et riches en nutriments essentiels.


Dès lors, la comparaison s’inverse. Les légumineuses, les oléagineux et les céréales doivent être consommés en grande quantité pour fournir autant de protéines que la viande. Ils doivent souvent être combinés, comme le riz et les lentilles, afin de compenser leurs carences en acides aminés essentiels. Cette exigence entraîne l’utilisation de surfaces cultivées plus vastes, une consommation d’eau plus importante et une dépendance accrue aux intrants agricoles. Dans ces conditions, les protéines végétales ne représentent plus un choix écologique supérieur. Elles se révèlent au contraire plus destructrices que la viande issue de pâturages régénératifs.


Les grands avantages du pâturage régénératif

Le rôle central des ruminants dans la régénération des écosystèmes, lorsqu’ils vivent dans des systèmes bien conçus, a été largement démontré. Ces systèmes se rapprochent de la symbiose originelle entre les ruminants sauvages et la dynamique naturelle des écosystèmes.

La santé des sols et biodiversité :

Des projets comme LIFE Regen Farming ont montré que les pâturages régénératifs augmentent la biomasse herbacée, la teneur en carbone organique des sols et la diversité botanique, d’autres soulignent comment ils peuvent permettre de réduire l’empreinte carbone par kilo de viande produite.

Le projet LIFE Regen Farming, mené entre 2013-2016 en Espagne, consistait en la mise en place d'une gestion régénérative des pâturages de la production laitière. Cette expérience a notamment permis de démontrer que "ces techniques de gestion des pâturages permettent d'obtenir jusqu'à 10 à 15 % d'herbe supplémentaire", que "les pratiques régénératrices augmentent la fixation du carbone dans les pâturages (+ 10 %), réduisent l'empreinte carbone par unité de production (- 10 %), améliorent la fertilité des sols (+ 10 % de matière organique particulaire) et, enfin, accroissent la diversité botanique des prairies (+ 3 %)". Sur le volet social, l'évaluation de cette étude a noté que l'adaptation des éleveurs à ces techniques régénératrices s'est faite sans difficulté.

CORDIS EU, Service d'information sur les projets de recherche et d'innovation financés par la Commission européenne.

Le rôle des micro-organismes sur la fertilité profonde des sols :

Des recherches en Mongolie ont révélé que le pâturage de longue durée accroît la diversité bactérienne et fongique, ralentit la minéralisation du carbone et de l’azote, et favorise la conservation ainsi que la régénération des sols sur le long terme.

Le rôle de la faune sur la richesse du sol :

L’arrêt des pesticides chimiques dans certains systèmes régénératifs a permis le retour d’arthropodes essentiels (insectes coprophages), favorisant un cycle naturel de décomposition et d’enrichissement des sols.

La séquestration de carbone :

Le pâturage régénératif améliore l’infiltration de l’eau, favorise la couverture végétale et augmente la fixation du carbone. Ce type d’élevage, indépendant de l’agriculture céréalière, apporte un bénéfice net dans les territoires adaptés, tout en produisant une alimentation beaucoup plus dense et nutritive que la culture de protéines végétales, destructrice pour les sols.

Une étude de 2016 réalisée aux Etats-Unis soutient comment sous des pratiques de gestion « régénératives » des pâturages (notamment le pâturage adaptatif en multiparcelles), les ruminants peuvent contribuer à réduire l’empreinte carbone de l’agriculture nord-américaine en augmentant la séquestration de carbone des sols au point de compenser, voire dépasser, leurs émissions, y compris le méthane entérique, dans certains contextes de gestion et d’écosystèmes herbacés permanents.

Teague, R. et al. (2018), Le rôle des ruminants dans la réduction de l'empreinte carbone de l'agriculture en Amérique du Nord, Journal de la conservation des sols et de l'eau.

Il est vrai que les protéines végétales apparaissent plus écologiques que les protéines animales issues d’élevages nourris aux céréales, aux huiles et aux protéines végétales. Mais la culture de légumineuses reste infiniment plus nuisible pour l’environnement que l’élevage de ruminants en pâturage. De plus, les protéines végétales sont moins denses sur le plan nutritionnel. Elles exigent donc de cultiver des surfaces beaucoup plus vastes pour tenter d’approcher les apports fournis par la viande, sans jamais les égaler, car elles demeurent moins assimilables et incomplètes par rapport aux protéines animales.

 

Le livre de Diana Rodgers et Robb Wolf Sacred Cow explore profondément ce sujet des bénéfices écologiques majeurs des élevages nourris à l’herbe en pâturage. Diana Rodgers est une nutritionniste agréée. Elle possède également une ferme dans le Massachusetts, où elle pratique l’élevage régénératif. En plus de son travail clinique en nutrition, elle s’est spécialisée dans les liens entre alimentation, durabilité écologique et santé humaine. A la fois professionnelle de santé et active sur le terrain, son livre est une mine d’or pour comprendre la symbiose entre l’animal et le végétal.

 

Sa conclusion est sans appel : bien gérés, les ruminants ne sont pas un fardeau écologique, mais un levier de restauration des écosystèmes.

 

Trois modèles et leurs conséquences

1 – L’élevage industriel basé sur les céréales :

Ce système repose sur l’utilisation massive de céréales (maïs, blé, triticale…), de protéines végétales comme le soja et d’huiles végétales destinées à nourrir les porcs, les volailles (pour la chair et les œufs) ainsi que les vaches laitières. Pour produire ces aliments, on a recours à la monoculture intensive, qui entraîne une dégradation sévère des sols. Ces cultures appauvrissent la terre, réduisent la fertilité naturelle et favorisent l’érosion. Elles nécessitent en outre une utilisation massive d’intrants agricoles (engrais, pesticides, herbicides) qui polluent l’eau, l’air et les sols.

 

Même lorsqu’elles sont conduites en agriculture biologique, ces monocultures restent destructrices. Elles appauvrissent les sols, fragmentent les habitats naturels, détruisent la diversité végétale et animale (faune et flore sauvage) et contribuent à l’effondrement de la biodiversité. Dans ce modèle, les animaux deviennent dépendants d’aliments qui ne correspondent pas à leur régime naturel, ce qui accroît non seulement leur impact environnemental, mais aussi leur bien-être et leur santé.

 

À cela s’ajoute un impact climatique considérable. Les monocultures sont une source majeure de CO₂, en raison de la mécanisation agricole, de l’usage massif d’engrais azotés et, dans certains cas, de la déforestation qu’elles entraînent. La culture des protéines végétales, du soja, en particulier, destinée surtout à l’alimentation animale et dans une moindre mesure à l’alimentation humaine, est l’un des principaux moteurs de la destruction des forêts tropicales, notamment en Amazonie.

 

Contrairement aux ruminants élevés en pâturage, qui peuvent contribuer au stockage de carbone dans les sols grâce au pâturage régénératif, les élevages industriels nourris aux céréales ne restituent rien aux écosystèmes. Ils aggravent au contraire les émissions de gaz à effet de serre, tout en affaiblissant durablement les sols et la biodiversité.

 

Ce type d’élevage crée ainsi une double pression écologique. D’une part sur les sols et les écosystèmes, à cause des cultures, et d’autre part par l’intermédiaire des animaux qui transforment ces céréales et protéines végétales en viande, lait ou œufs, avec une perte énergétique colossale au passage.

 

2 – Une alimentation majoritairement basée sur la production de protéines végétales :

Il ne fait aucun doute que la production de protéines végétales entraîne un coût environnemental inférieur à celui des protéines animales issues d’animaux nourris aux céréales, aux protéines et aux graisses végétales, comme le porc, les volailles, les œufs ou encore les produits laitiers.

 

Cependant, plus l’alimentation devient végétarienne, voire totalement végétalienne, moins elle est dense sur le plan nutritionnel et plus il faut produire pour compenser. Pour remplacer efficacement la densité nutritionnelle des protéines animales, il est nécessaire d’associer légumineuses et céréales, ce qui augmente encore les surfaces cultivées. Or, comme nous l’avons vu, ces cultures ont un impact environnemental lourd et contribuent à la destruction de la faune et de la flore.

 

Les champs de céréales, d’oléagineux et de légumineuses n’offrent en effet pas la biodiversité d’un pâturage ou d’un système de maraîchage diversifié.

 

3 – Une alimentation basée sur les ruminants nourris à l’herbe et un maraîchage diversifié :

Aujourd’hui, qu’elle soit à dominante végétale ou non, notre alimentation repose en grande partie sur la production de céréales, de légumineuses et de graisses végétales, destinées aussi bien aux animaux d’élevage qu’à la consommation humaine. À cela s’ajoute une production massive de fruits, dont l’impact environnemental est loin d’être négligeable et s’avère particulièrement destructeur (les cultures de vigne ou de pommes en sont un exemple. Ces cultures ont besoin de plus de 60 traitements chimiques par an, et selon les régions, davantage encore).

 

Il devient donc essentiel de repenser les fondements de notre alimentation afin de revenir à un modèle plus sain, plus écologique et mieux adapté à nos besoins physiologiques. Depuis la sédentarisation, il y a environ 10 000 ans, et de manière encore plus marquée au cours des dernières décennies, notre alimentation est devenue de plus en plus riche en glucides, en sucres et en huiles végétales. Les conséquences sont lourdes, tant sur le plan sanitaire qu’écologique. On diabolise depuis des décennies les graisses et les viandes rouges issues des animaux pourtant à la base de l’alimentation humaine depuis la nuit des temps. Leur consommation a diminué, mais dans le même temps, les problèmes de santé n’ont cessé de croître.

 

C’est pourquoi une alimentation réduite en glucides (céréales), en sucres, en fruits, en huiles végétales (oléagineux), en protéines végétales (légumineuses) et en produits animaux issus d’élevages nourris aux céréales (produits laitiers, œufs, porc, volailles…) constitue une piste à explorer pour restaurer les écosystèmes. Une alimentation majoritairement centrée sur les animaux nourris à l’herbe en extérieur et sur un maraîchage diversifié de légumes et de petits fruits, comme les baies, apparaît comme une alternative souhaitable.

 

Ce modèle valorise les terres non arables, régénère les sols, soutient les cycles du carbone et de l’eau, favorise la biodiversité et fournit des aliments physiologiquement adaptés aux besoins humains. Une alimentation de type low carb ou cétogène, bien menée, se recentrant sur une base de légumes diversifiés et de produits animaux issus uniquement des pâturages régénératifs, semble aujourd’hui la plus écologique et la plus durable.

 

En conclusion

Dire que les protéines végétales sont toujours plus écologiques que la viande est une simplification trompeuse. La réalité est contextuelle. Face à l’élevage industriel intensif, les protéines végétales ont l’avantage. Mais face à une production de ruminants en pâturage régénératif, le rapport de force s’inverse. Ce sont alors les protéines végétales, intensives et gourmandes en terres arables, qui apparaissent comme les plus destructrices.

 

Le futur alimentaire durable ne se trouve ni dans l’industrialisation végétale, ni dans l’élevage dépendant des cultures, mais dans la synergie des pâturages riches en biodiversité et des cultures maraîchères diversifiées, capables de nourrir l’homme tout en régénérant les écosystèmes.

Mots-clés :

Protéines végétales

Autres articles

Différences entre les protéines végétales et animales
Précédent

Différences entre les protéines végétales et animales

Précédent
30 septembre 2025

Différences entre les protéines végétales et animales

Différences entre les protéines végétales et animales

Il n'y a pas encore de commentaire ! Soyez le premier ou la première :)

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Qui sommes-nous?

Copyright © 2025 djform

  • Accueil
  • Alimentation : nos conseils
    • Principes nutritionnels
    • Alimentation transformée
    • Alimentation bio
    • Equilibre alimentaire
  • Cures des saisons
    • Cures de printemps
    • Cures d’été
    • Cures d’automne
    • Cures d’hiver
  • Notre Marque
    • Compléments DJFORM
    • Compositions DJFORM
    • Qualité DJFORM
    • Qui sommes-nous ?
    • Nos emballages éco
  • Nos lectures
  • Boutique DJFORM
  • Contact