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Le rôle de la viande et des produits animaux dans l’évolution humaine
Les protéines animales

Le rôle de la viande et des produits animaux dans l’évolution humaine

23 septembre 2025
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Viande, poissons et graisses animales : le moteur de notre évolution

Une vérité oubliée :

Si l’on demande à imaginer l’alimentation des premiers humains, beaucoup penseront à des baies, des fruits, des végétaux, des racines et peut-être quelques insectes. Mais en réalité, l’histoire de notre espèce raconte tout autre chose. Dès qu’ils ont appris à chasser, nos ancêtres très lointains, il y a plusieurs millions d’années, ont puisé leur force, leur santé et surtout leur intelligence dans la viande, les poissons, les crustacés et les graisses animales.

On entend parfois que l’homme aurait toujours eu des fruits à portée de main, comme si nos ancêtres avaient évolué dans un jardin tropical permanent. En réalité, c’est un contresens historique. Depuis 2,5 millions d’années, le climat terrestre a été dominé par les cycles glaciaires : environ 80 000 à 90 000 ans de froid rigoureux, suivis seulement de 10 000 à 20 000 ans de climat tempéré. Pendant l’essentiel de notre évolution, nos ancêtres qui ont migré vers des climats tempérés ont donc vécu dans des environnements froids ou tempérés-froids, où les fruits, les graines et les tubercules étaient rares et saisonniers. À part quelques baies disponibles à la fin de l’été ou quelques racines difficiles à extraire, l’apport en glucides restait marginal. Même en climat tropical, de longues périodes sèches ont raréfié de nombreuses espèces végétales. De plus, dans les forêts tropicales originelles, les fruits n’étaient pas présents en permanence et la concurrence entre espèces était rude. Par ailleurs, les populations vivaient également principalement de la chasse et de la pêche. Tout comme les zones tempérées qui ont connu de longues périodes de refroidissement, les zones tropicales ont également subi des cycles fréquents de sécheresse prolongée, qui faisaient disparaître périodiquement de nombreuses espèces végétales, et notamment les fruits. Depuis que l’homme a évolué, l’alimentation reposait principalement sur la chasse, la pêche et la collecte de graisses animales, qui constituaient la seule source énergétique stable et présente tout au long de l’année. C’est dans ce contexte que notre organisme s’est adapté : nous avons développé une capacité remarquable à stocker le gras comme réserve de carburant pour affronter les périodes de disette, alors que notre aptitude à stocker le sucre reste fortement limitée. Et nous transformons la grande majorité du sucre que nous consommons en graisse. Cette physiologie reflète directement notre histoire évolutive, marquée par des centaines de milliers d’années de rareté glucidique et de dépendance aux protéines et aux graisses animales. Cette évidence, mise en lumière par des chercheurs comme Jean-Jacques Hublin, montre que notre cerveau n’aurait jamais atteint sa puissance sans ce carburant énergétique concentré.

De la cueillette à la chasse : la révolution énergétique

Les premiers hominidés, comme Sahelanthropus tchadensis (Toumaï) ou les australopithèques, vivaient principalement de végétaux, de quelques fruits sauvages, de racines, d’insectes et de petits animaux. Leur cerveau restait modeste (environ 400 à 500 cm³).

Puis, vers 2,5 millions d’années, avec Homo habilis, l’histoire change : on trouve les premières traces de découpe sur des os, signe que nos ancêtres mangent de la viande régulièrement. Avec Homo erectus (1,8 million d’années), une étape décisive est franchie : chasse active, outils perfectionnés, cuisson des aliments. La viande et surtout la graisse animale deviennent des sources d’énergie incomparables. Le cerveau double presque de volume, passant de 600 à 1000 cm³.

Le cerveau, une machine à calories

Notre cerveau est un organe extraordinairement coûteux : il ne représente que 2 % de notre poids, mais consomme environ 20 % de notre énergie au repos. Pour nourrir une telle machine, il faut des aliments denses, concentrés et riches en nutriments essentiels.

Environ 80 % de l’énergie dont le cerveau a besoin devrait, comme pour nos ancêtres, être fournie par les lipides, qui offrent une énergie bien plus propre, plus stable et moins dangereuse que le glucose seul comme c’est majoritairement le cas aujourd’hui.

Les graisses animales apportent aussi les acides gras indispensables (DHA, oméga-3, cholestérol) à la formation des membranes neuronales. Les protéines animales fournissent les acides aminés nécessaires à la production de neurotransmetteurs. Les poissons et crustacés sont particulièrement riches en DHA et en iode, deux nutriments clés pour le développement cognitif. Sans cette alimentation riche et adaptée, jamais notre cerveau n’aurait pu devenir ce qu’il est aujourd’hui.

Néandertal, l’hyper-carnivore

Les études isotopiques menées sur les os de Néandertal montrent qu’il était au sommet de la chaîne carnée, se nourrissant presque exclusivement de viande dans les régions froides d’Europe. Dans certains sites, comme en Belgique ou en Charente, son régime se composait majoritairement de grands herbivores. Sur les côtes, il consommait aussi poissons, phoques et crustacés.

Résultat : un cerveau encore plus volumineux que le nôtre (jusqu’à 1 500 cm³). Son mode de vie illustre à quel point une alimentation riche en protéines et graisses animales était compatible avec une formidable puissance cognitive et une adaptation à des milieux extrêmes.

Homo sapiens : l’équilibre chasseur-cueilleur

Pendant des centaines de milliers d’années, Homo sapiens a vécu comme chasseur-cueilleur. Son alimentation associait viandes, poissons, crustacés, baies sauvages, plantes, graines et racines. Il était un véritable omnivore opportuniste, mais avec une forte tendance carnivore.

Ce régime parfait assurait un équilibre optimal : suffisamment de protéines et de graisses animales pour donner de l’énergie, nourrir et développer le corps et le cerveau, ainsi que des végétaux ou des baies sauvages qui apportaient une diversité gustative et nutritive.

Le sucre contenu dans les baies avait un rôle précis : il permettait aux hommes, comme aux animaux, de constituer des réserves supplémentaires de graisse avant l’hiver. Les baies sauvages concentraient toutefois bien moins de fructose que les fruits modernes. Ce léger excès ponctuel, qui favorisait temporairement le stockage dans le foie et les tissus adipeux, était rapidement résorbé pendant la saison froide, lorsque les baies disparaissaient.

Ainsi, les problèmes métaboliques liés à une consommation excessive de sucre et de fruits toute l’année n’existaient pas. Ils sont apparus bien plus tard, avec l’abondance actuelle de fructose et de sucres raffinés, qui entretient en permanence le stockage des graisses et dérègle nos mécanismes de régulation énergétique.

C’est dans ce contexte que notre espèce a connu son apogée cognitive et créative : art pariétal, outils complexes, organisation sociale élaborée.

Après la sédentarisation : Néolithique et déclin de la santé

Il y a environ 10 000 ans, une révolution s’opère : sédentarisation, agriculture, élevage. Les céréales (blé, orge, riz, maïs) et le lait deviennent les piliers de l’alimentation. Mais cette transformation n’a pas été sans conséquences : baisse de la diversité alimentaire, diminution des apports en protéines et graisses animales, augmentation massive des glucides, apparition de caries, d’affaiblissement osseux, de fragilités dentaires, de cancers et de problèmes métaboliques.

Les fouilles archéologiques montrent clairement que les premiers agriculteurs étaient plus petits, plus fragiles, avec un volume cérébral moindre et qu’ils étaient moins robustes que les chasseurs-cueilleurs qui vivaient encore ou les avaient précédés.

L’ère moderne : le risque de régression cognitive par la surconsommation de sucre et de glucides

Depuis deux siècles, l’industrialisation a accentué cette tendance. Notre alimentation repose désormais sur des produits transformés, riches en sucres rapides, en farines raffinées et en graisses de mauvaise qualité. Résultat : explosion de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires.

Pendant 99,5 % de notre histoire, nous avons été des chasseurs-cueilleurs dont l’équilibre reposait sur la viande, le poisson, les crustacés et les graisses animales. La surconsommation actuelle de sucres et de glucides a montré ses effets délétères sur le cerveau, entraînant une régression cognitive, des déficits de mémoire et d’apprentissage, et un risque accru de maladies neurodégénératives.

Chez les enfants, des études récentes menées aux États-Unis ont montré qu’une consommation excessive de sucres ajoutés pouvait réduire les capacités cérébrales, compromettant le développement optimal du cerveau. Un régime trop végétarien et essentiellement glucidique, pauvre en nutriments animaux essentiels, pourrait ainsi constituer un danger pour le développement cognitif des générations futures.

La longévité des chasseurs-cueilleurs

Selon les travaux de Michael Gurven et Hillard Kaplan, les chasseurs-cueilleurs qui survivaient au-delà de l’enfance pouvaient atteindre des âges surprenants. L’âge modal de décès à l’âge adulte (c’est-à-dire l’âge où l’on décède le plus fréquemment après 15 ans) se situe entre 68 et 78 ans. Certaines populations atteignaient un âge modal autour de 72 ans. Le vieillissement chez ces groupes était marqué par une mortalité faible jusqu’à 40 ans, puis une montée progressive avec l’âge. Une autre donnée, l’espérance de vie à partir de 15 ans (LE15), montre qu’on pouvait encore vivre en moyenne plus de 50 ans après cet âge, selon les communautés (allant de 44 à 58 ans) et même jusqu’à 66 ans à partir de 45 ans. Michael Gurven est professeur d’anthropologie à l’Université de Californie à Santa Barbara (UCSB). Il a étudié de près les Tsimané de Bolivie, une population de chasseurs-horticulteurs, et travaille sur l’évolution de la longévité, la coopération et les stratégies de subsistance. Hillard Kaplan est professeur d’anthropologie à l’Université du Nouveau-Mexique et affilié à Chapman University. Ses recherches portent sur la biologie évolutive humaine, la longévité et les stratégies de vie, notamment chez les Tsimané et d’autres groupes traditionnels. Ils ont également contribué à populariser l’« hypothèse de la grand-mère » : la présence d’une grand-mère, surtout maternelle, augmente fortement les chances de survie des enfants. Elle participe à l’approvisionnement en nourriture, aux soins et à l’éducation, permettant à sa fille d’avoir davantage d’enfants en toute sécurité. Avant l’ère de la médecine moderne, cette contribution décisive atteignait ses limites autour de 70–75 ans. Cela révèle que l’humain n’a pas évolué uniquement en fonction de l’âge de reproduction, mais aussi grâce à la transmission, l’entraide et la mémoire collective.

Gurven, M. & Kaplan, H. (2007). Longévité chez les chasseurs-cueilleurs : une analyse interculturelle. Revue Population et développement.

Mots-clés :

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