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Os, articulations, tendons, rhumatismes et produits laitiers
Les produits laitiers

Os, articulations, tendons, rhumatismes et produits laitiers

3 septembre 2025
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Pendant des décennies, les produits laitiers ont été promus comme indispensables à la santé osseuse. Le slogan « le lait est bon pour les os » est devenu un réflexe culturel dans de nombreux pays occidentaux. Pourtant, un examen rigoureux des données scientifiques disponibles révèle un tableau plus nuancé, et parfois contraire à ce discours dominant.


Produits laitiers et densité osseuse

Le principal argument en faveur du lait repose sur sa teneur en calcium, élément effectivement essentiel à la solidité des os. Cependant, l’assimilation du calcium contenu dans les produits laitiers est loin d’être optimale.


Le calcium du lait n’est absorbé par l’organisme qu’en partie (environ 30 à 35 %). Cette absorption dépend de nombreux facteurs : la présence de vitamine D, de magnésium, de vitamine K2, d’un bon équilibre du microbiote intestinal, et d’une acidité gastrique suffisante. Chez les personnes ayant une faible tolérance au lactose, un intestin perméable ou une faible sécrétion d’acide, cette absorption est encore réduite.


De plus, la forme chimique du calcium dans les produits laitiers, souvent liée à la caséine et aux phosphates, peut le rendre moins disponible biologiquement. Un autre facteur concerne l’équilibre acido-basique de l’alimentation : certains produits laitiers, en particulier les fromages à pâte dure (gruyère, cheddar, parmesan, emmental …) si populaires, ont un effet acidifiant. Or, pour neutraliser cette acidité, le corps peut puiser du calcium dans les os, ce qui fragilise à long terme le capital osseux.


Enfin, plusieurs études ont observé un phénomène paradoxal : plus un produit laitier contient de calcium, moins ce calcium est bien absorbé. Cela s’explique par une saturation des transporteurs intestinaux, qui limite l’assimilation quand les apports deviennent trop élevés.


Certaines recherches, comme celle publiée dans le BMJ en 2014 (Feskanich et al.), ont même constaté un lien entre consommation élevée de lait et risque accru de fractures chez les femmes, suggérant que le calcium laitier n’est pas nécessairement protecteur en soi. D’autres travaux indiquent que l’effet combiné de la viande, lorsqu’elle est consommée dans le cadre d’un régime équilibré, est bénéfique pour la masse osseuse, à condition que le régime soit suffisamment riche en végétaux. La viande est en effet une source très intéressante et assimilable de calcium.


Les populations asiatiques : un contre-exemple éclairant

Les pays d’Asie orientale, qui historiquement consommaient très peu de produits laitiers, affichent des taux de fractures ostéoporotiques relativement bas. Ce phénomène s’explique par un mode de vie globalement protecteur : forte consommation de viandes variées, de légumes verts riches en calcium, activité physique régulière, exposition au soleil (vitamine D) et peu d’alimentation transformée.


Ces observations remettent en question l’idée que les produits laitiers seraient indispensables à la santé osseuse, sans pour autant discréditer les protéines animales comme la viande dans leur ensemble, qui jouent un rôle structurel dans l’entretien des tissus, y compris osseux et conjonctifs.


Inflammation articulaire et produits laitiers : une sensibilité individuelle

De nombreuses affections rhumatismales chroniques (arthrose, polyarthrite rhumatoïde, douleurs tendineuses) impliquent des mécanismes inflammatoires de bas grade. Or, certains composants des produits laitiers peuvent aggraver ces états inflammatoires, notamment chez les personnes sensibles.


La caséine A1, présente dans le lait de vache moderne, est soupçonnée de favoriser une réponse immunitaire inflammatoire chez certains individus. Cette réaction peut perturber l’équilibre intestinal (perméabilité accrue) et entretenir une inflammation diffuse pouvant se manifester au niveau articulaire. Ces effets ne sont pas généralisés, mais concernent une fraction non négligeable de la population, notamment en cas de prédisposition auto-immune.


Certains patients atteints de pathologies inflammatoires chroniques ont rapporté une réduction des douleurs et des marqueurs inflammatoires après retrait des produits laitiers, sans qu’il soit nécessaire d’éliminer les autres sources de protéines animales.


Tendons, tissus conjonctifs et influence des produits laitiers sur l’équilibre hormonal

Les tendons, les ligaments et les tissus conjonctifs dépendent d’un équilibre subtil entre nutrition, minéralisation et régulation hormonale. Pour maintenir leur élasticité, leur résistance et leur capacité de réparation, ces structures ont besoin d’un bon apport en protéines de qualité, mais aussi d’une stabilité hormonale, notamment autour des œstrogènes, du cortisol et des facteurs de croissance.


Or, les produits laitiers contiennent majoritairement des hormones, des facteurs de croissance et régulièrement des résidus d’antibiotiques, ainsi que des protéines altérées par la stérilisation UHT (Ultra Haute Température) et la pasteurisation. Ces éléments peuvent, chez les personnes sensibles, perturber l’équilibre hormonal et favoriser une inflammation de bas grade, parfois silencieuse mais délétère pour les tissus conjonctifs.


Des études en endocrinologie ont mis en lumière le lien entre perturbateurs hormonaux et fragilité tendineuse, via une altération du métabolisme des œstrogènes et du collagène. Même un lait d’origine plus naturel, s’il est consommé en excès ou dans un terrain fragilisé, peut entretenir un déséquilibre, notamment par la présence de protéines laitières pro-inflammatoires (comme la caséine A1).


Il est donc essentiel de ne pas idéaliser les produits laitiers, même lorsqu’ils sont artisanaux ou fermiers, dans le cadre de la préservation des tissus conjonctifs. Une consommation occasionnelle de produits laitiers de très bonne qualité, issus d’animaux nourris à l’herbe et élevés en plein air, peut être tolérée chez certaines personnes. Mais la meilleure option pour limiter les risques reste une alimentation saine, équilibrée et réduite en glucides, composée majoritairement de viandes de qualité provenant d’animaux nourris à l’herbe, de bonnes graisses animales, de légumes de saison et de petits fruits en été.


Une vision globale de la santé musculo-squelettique

La santé des os, des articulations et des tendons ne repose pas sur un seul aliment. Elle dépend de nombreux facteurs : apports en protéines de qualité, en calcium biodisponible, en vitamines D et K2, en magnésium, de la santé intestinale, du mouvement régulier et d’un bon équilibre acido-basique. Les protéines animales, notamment issues de viande ou d’œufs de qualité, restent fondamentales pour le maintien musculaire et la synthèse du collagène.


Les produits laitiers ne sont pas des aliments neutres : chez un nombre croissant de personnes, ils alimentent un terrain inflammatoire ou perturbent la minéralisation osseuse, surtout s’ils sont consommés quotidiennement plusieurs fois par jour.


Conclusion

Les protéines animales jouent un rôle fondamental dans le soutien du squelette et des tissus conjonctifs. En revanche, les produits laitiers doivent être abordés avec discernement. Ils ne représentent ni la meilleure source de protéines animales, ni un aliment indispensable à la santé articulaire ou osseuse.


S’ils peuvent être tolérés ponctuellement par certaines personnes durant une période plus ou moins longue, ils peuvent aussi provoquer, chez d’autres, des réactions inflammatoires précoces ou contribuer à des déséquilibres hormonaux et métaboliques.

Les faibles taux de fractures, d’ostéoporose et de rhumatismes observés dans des régions du monde traditionnellement non consommatrices de lait, comme certains pays asiatiques, mettent en question l’idée que les laitages sont nécessaires à la solidité des os, des tendons ou des articulations.


Il est donc judicieux d’en réduire la consommation, en les réservant à des occasions particulières ou festives. Car même s’ils sont loin de tenir les promesses de santé qu’on leur attribue, les produits laitiers demeurent une source de plaisir gustatif incontestable pour beaucoup d’entre nous.

Mots-clés :

Laitages

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