Où se trouve le sel dans notre alimentation ? Mode de consommation du sel et du potassium
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Les sources de sel :
Les principales sources alimentaires de sodium des français sont liées à nos habitudes culinaires avec le sel de table, le pain et les biscottes, les condiments et sauces ainsi que la charcuterie et le fromage. 80% des apports en sel proviennent des aliments transformés par l’industrie et l’artisanat. Les plats cuisinés, les soupes, les quiches et pizzas ne sont donc pas en reste. Attention au sel caché dans les produits industriels, y compris sucrés. Le sel dans l’alimentation industrielle transformée et ultra transformée : Penser que l’excès de sel est dû à l’ajout de sel de table à notre alimentation est erroné. La majorité du sel que nous consommons au quotidien est dû au sel “caché” dans les plats préparés, la charcuterie et les fromages. La production croissante d’aliments transformés et l’urbanisation jouent un rôle important sur la modification des modes de vie et des habitudes alimentaires. Les aliments ultra-transformés sont présents dans toutes les enseignes à des prix très abordables. Les aliments d’aujourd’hui sont plus riches en graisses végétales souvent transformées, en sucre et en sel. Les habitudes alimentaires changeant, les populations consomment moins de produits bruts tels que les légumes, les protéines et les bonnes graisses animales qui sont pourtant les éléments centraux d’une alimentation saine. Les légumes, certains fruits, les œufs, les poissons gras et certaines viandes contiennent du potassium qui contribue à faire baisser la tension artérielle qui augmente avec la consommation de sodium.Des risques de surconsommation en sel majoritairement dûs à l’alimentation industrielle transformée et ultra-transformée. Le sel se cache partout dans les préparations alimentaires et en quantité trop importante !
Notre surconsommation de sel est fréquente si nous choisissons une alimentation industrielle. Les préparations alimentaires y sont majoritairement riches en sel (plats préparés, viandes transformées comme le bacon, le jambon et le salami, fromage, produits de grignotage salés, nouilles instantanées, etc.) ou consommées quotidiennement et en grandes quantités (comme le pain et les produits céréaliers transformés). Le sel est également ajouté en cours de cuisson (sous forme de bouillon ou de bouillon cubes) ou sur la table (sauce soja, sauce de poisson, sel de table). Les sauces asiatiques à base de poissons et huîtres, par exemple, apportent 1,2 g de sodium pour l’équivalent d’une cuillère à soupe (15 ml). Certains fromages, comme la fêta ou le bleu, affichent jusqu’à 0,2 g de sodium par portion de 30 g alors que la ricotta n’en contient que 0,05 g. Les bouillons, souvent utilisés pour leur côté pratique, amènent une teneur moyenne de 0,9 g rien que pour l’équivalent d’une tasse de 10 ml. Les soupes instantanées peuvent atteindre 0,95 g de sodium par sachet. Certaines charcuteries (jambon cru, chorizo, salami, coppa) contiennent plus de 4% de sel. On se méfie également des aliments transformés et ultra-transformés sucrés : une portion de céréales au chocolat par exemple peut contenir jusqu’à 0,25 g de sel. Certains aliments riches en sel ne paraissent pas particulièrement salés car on leur ajoute d’autres ingrédients, dont des sucres, pour atténuer le goût. Les industriels jouent avec les quantités de sel et de sucre pour obtenir une préparation alimentaire irrésistible pour nos papilles. Méfiez-vous aussi de certaines eaux minérales riches en sodium.Pourquoi l’utilisation du sel et du sucre est généralement trop importante ? Tout simplement pour rendre les aliments irrésistibles et addictifs !
Dans le cas de consommation de produits transformés ou de préparations alimentaires industrielles, il est essentiel de lire les étiquettes des aliments que nous mangeons pour en connaître leur teneur en sodium (précisée pour 100 grammes sur l’étiquetage).Pour équilibrer notre consommation de sel et respecter au mieux nos besoins en sel et potassium :
On privilégie une alimentation équilibrée en légumes, riches en potassium, diversifiée en protéines animales (viandes, abats, poissons gras) … On évite les aliments trop salés (plats cuisinés industriels, pain, charcuterie, chips, etc.). On se renseigne sur la composition des aliments en lisant les étiquetages. On évite d’ajouter du sel lors de la préparation (y compris sous forme de bouillon ou bouillon cube) et pendant les repas. On goûte son plat avant de le resaler. On utilise de préférence du sel de table naturel non raffiné (sel de Guérande, fleur de sel, gros sel de mer, sel rose de l’Himalaya, etc…). On privilégie les recettes cuisinées maison pour pouvoir doser la quantité de sel. On équilibre mieux ses repas et son équilibre sodium / potassium en réduisant les produits industriels et trop salés listés précédemment (plats cuisinés industriels, pain, charcuterie, …) et en ajoutant des aliments riches en potassium à notre alimentation : herbes aromatiques (persil, basilic, graine de coriandre, …), chocolat noir avec minimum 70% de cacao, poissons gras. Le mot de la fin : «Il n’y a pas besoin de beaucoup de sel pour que la nourriture ait du goût.» L’ajustement des papilles gustatives prend un certain temps. Si, selon notre choix d’alimentation, nous devons veiller à consommer moins de sel, il est possible de s’aider des nombreuses épices à notre disposition et pourquoi pas essayer également de redécouvrir la saveur originelle des aliments. Durant quelques décennies, les scientifiques ont accusé le sel de déclencher les maladies cardiaques. Depuis peu, ils se rendent compte que le sucre y joue un rôle beaucoup plus délétère et se montre particulièrement dangereux pour la santé cardiovasculaire, entre autres. Il faut retenir qu’un excès de sel peut devenir problématique plus la consommation de sucre est importante.
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