Pour une consommation plus responsable et écologique

20 décembre 2023
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Le choix entre l’alimentation biologique et l’alimentation conventionnelle dépendra en fin de compte des préférences personnelles et des priorités individuelles en matière de santé, d’environnement et de bien-être animal. Le budget peut également être un frein important, de nombreux produits bio étant chers, notamment à certaines périodes. Il faut alors penser à acheter les légumes et fruits en saison, et aux petits producteurs locaux. Il est également important de noter qu’une alimentation équilibrée, faite d’aliments bruts non transformés, limitée en sucre et en aliments addictifs est plus dense, plus saine et plus rassasiante. Au contraire, la nourriture addictive, qui stimule en permanence le système de récompense, est onéreuse dans la durée, même si elle peut paraître moins chère au premier abord.

Pour s’approvisionner en aliments de bonne qualité pour votre santé et pour la planète, vous pouvez :

  • Autant que possible, consommez des aliments (légumes, viandes, œufs, dans une moindre mesure fruits, produits laitiers,…) qui proviennent de petits producteurs et de petits éleveurs biologiques. En choisissant les produits des petites exploitations en agriculture biologique, on participe à l’augmentation de la demande en produits bios, locaux et de saison, ce qui permet l’essor du bio et l’installation d’un nombre croissant de petits producteurs.

Une alimentation équilibrée moins addictive, locale et de saison, pour la santé de notre corps, mais aussi des espaces naturels !

  • Évitez les fruits, les légumes et les céréales cultivés intensivement à l’aide de pesticides, de fongicides, d’herbicides et d’engrais chimiques. Ces substances chimiques se retrouvent autant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’aliment. Les laver ne sert malheureusement pas à grand-chose, voire à rien. Et même présents en quantité infime, l’effet cocktail démultiplie les effets délétères de ces substances chimiques.
  • Évitez les viandes, les produits laitiers et les œufs provenant d’élevages intensifs, qui ont encore recours aux antibiotiques de façon massive et dont la nourriture ne permet pas la production d’une viande de qualité. Bien que la consommation de protéines animales soit nécessaire, il est important de ne pas dépasser la quantité dont nous avons besoin pour limiter notre impact écologique. L’industrie agro-alimentaire nous pousse à une surconsommation de produits d’origine animale, qui ne sont pas directement de la viande, en proposant une multitude de produits salés et sucrés à base de produits laitiers, mais aussi une multitude de produits et de plats préparés à base de viande et de charcuteries qui pourraient être évités et permettre d’élever beaucoup moins d’animaux. Avec une consommation adaptée aux besoins de chacun en protéines et en graisses animales, les élevages intensifs avec leurs conditions de vie animalières déplorables ne seraient plus nécessaires et les produits animaux seraient de meilleure qualité. Pour cela, que ce soit au niveau nutritionnel autant que de l’éthique, il est important de prendre l’habitude de ne pas manger seulement les morceaux de viande que l’on préfère, mais aussi consommer les abats et les bonnes graisses. Cela éviterait un gaspillage de plus de 30 % des produits animaux. Une alimentation appropriée à nos besoins de produits animaux en limitant fortement les produits laitiers pourrait diminuer de plus de moitié voire davantage les besoins d’élevage, des besoins en céréales fourragères et libérer de nombreux espaces pour des pâturages riches en biodiversité. En effet, si une alimentation trop végétale n’est pas tenable pour les écosystèmes, car demandant des espaces de monoculture de plus en plus grands et éliminant ainsi un nombre inimaginable de vie animale sauvage (diminution des milieux naturels, utilisation de produits chimiques mortels pour la faune, etc…), une alimentation excessive en produits animaux est également à éviter.
  • Consommez un large éventail de produits, majoritairement une variété de légumes conséquente, quelques fruits et baies de saison les plus variés possibles et selon les besoins une sélection diversifiée de céréales, de légumineuses et d’oléagineux complets pour satisfaire ou compenser la possible perte de nutriments.
  • Consommez les fruits et les légumes au moment de leur pleine production sur les marchés des producteurs plutôt que dans les étals de supermarché. En pleine saison, les fruits et légumes sont moins chers, y compris issus de l’agriculture biologique ou raisonnée.

    • Achetez vos produits le plus possible aux petits producteurs pour qu’il y en ait de plus en plus afin de sortir du modèle des grandes exploitations, qui ont défiguré nos campagnes autrefois verdoyantes et riches en biodiversité !

    • On n’oublie pas les petits producteurs qui font de la culture raisonnée en diminuant fortement l’utilisation de produits chimiques. L’agriculture raisonnée cherche en effet à concilier trois objectifs : “assurer le revenu des agriculteurs, garantir la qualité des produits et agir positivement sur l’environnement”.

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